Le député Gabriel Hardy dresse un bilan de ses premières semaines à la Chambre des communes. Il ne regrette, jusqu’à présent, aucunement son choix de porter la voix de Montmorency-Charlevoix.
« C’est tout simplement enivrant d’être dans les plus hautes sphères décisionnelles du pays. […] C’est plus grand que nature », soutient-il en entrevue avec le Charlevoisien.
Les derniers mois n’ont pas été de tout repos, avoue le député conservateur. La campagne électorale, la lecture du discours du trône par le roi Charles III, ainsi que ses premières allocutions en chambre ne sont quelques exemples des événements marquants qu’il lui vient en tête. « Se faire ovationner par l’ensemble des membres de la chambre, tant par les libéraux que les conservateurs, lors de ma première prise de parole, je ne peux pas cacher avoir eu une certaine émotion », mentionne-t-il.
M. Hardy ne déroge pas à un de ses objectifs qu’il s’était lancé, ce printemps, lors de la campagne électorale : avoir le même impact qu’a eu à l’époque Brian Mulroney dans le comté. « Il y a de beaux projets à venir qui seront bientôt dévoilés », avance l’élu. L’idée d’un sommet économique rassemblant les acteurs clés de Montmorency-Charlevoix lui trame présentement à l’esprit.
À Ottawa, il est également derrière les vendredis de la santé, un de ses bons coups selon lui. « Chaque vendredi, nous allons poser une question au sujet de la santé préventive. Nous allons même créer un comité politique interne pour en faire un enjeu sur le long terme pour que ça change pour le mieux », explique Gabriel Hardy.
Le député de Montmorency-Charlevoix n’est toutefois pas satisfait de la marchandise livrée présentement par le gouvernement de Mark Carney. « C’est un premier mois désastreux. Ça se résume en slogans ainsi qu’avec de la poudre aux yeux », insiste M. Hardy.
Il se questionne entre autres sur l’état des finances publiques, alors qu’aucun budget ne sera déposé avant cet automne. « M. Carney est en poste depuis février. Il faut embarquer dans le bateau à un moment donné. C’est l’argent du peuple qui est entre nos mains », soutient l’élu.
Jusqu’à trois bureaux ?
Gabriel Hardy demeurera au courant des 120 prochains jours dans les installations de La Malbaie et de Sainte-Anne-de-Beaupré qu’occupaient auparavant l’équipe de l’ex-députée bloquiste Caroline Desbiens. Il analysera par la suite les opportunités qui viendront.
« Je compte garder l’actuel bureau à La Malbaie et peut-être déménager celui de Sainte-Anne-de-Beaupré ailleurs dans cette municipalité. […] Peut-être, si le budget nous le permet, nous aurons un pied-à-terre à Baie-Saint-Paul aussi, question de bien représenter l’ensemble du comté et assurer une proximité avec les citoyens », avance-t-il.
L’élu ne compte pas faire relâche cet été. « Ce n’est pas en prenant des vacances que je vais avancer des dossiers. Je compte poursuivre ma tournée auprès des citoyens cet été et être prêt à faire entendre la voix de Montmorency-Charlevoix aux communes », complète le député.
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