Le Musée maritime de Charlevoix lance sa 44e saison

Le directrice générale du Musée maritime de Charlevoix, Annabelle Tremblay, accompagnée du président du conseil d'administration, Claude Lafleur, et du conseiller scientifique de l'organisation, Hubert Desgagnés.
Le Musée maritime de Charlevoix a procédé vendredi matin au dévoilement des deux expositions qui marqueront sa 44e saison d’activité. L’organisation a également lancé officiellement la programmation qui sera offerte aux visiteurs pendant la prochaine saison estivale lors d’un évènement qui a réuni une trentaine de personnes.
Une nouvelle exposition intitulée La Jean-Richard prendra notamment place au Musée cet été. Elle vise à dresser l’historique de cette goélette qui a été la dernière à être construite en sol charlevoisien à la demande du capitaine Paul-Émile Carré et qui a été mise à l’eau en 1959.
« Cette nouvelle exposition fait suite au démantèlement de la Jean-Richard, rebaptisée Ville de Vanier, par la Garde côtière canadienne et MVC Océan en septembre 2024 », peut-on lire dans le communiqué émis par le Musée maritime de Charlevoix.
Lors de ce démantèlement, « une petite équipe du Musée s’est rendue sur place pour documenter l’opération et récupérer les derniers artéfacts » de la goélette, qui a été immergée dans les eaux de la rivière Gatineau pendant une quarantaine d’années. Ces artéfacts sont d’ailleurs mis en valeur dans le cadre de l’exposition.


Le conseiller scientifique du Musée, Hubert Desgagnés, était d’ailleurs présent lors du démantèlement de la Jean-Richard. Pour lui, le fait que l’organisation ait pu mettre la main sur des artéfacts de cette goélette constitue ni plus ni moins qu’une « sauvegarde du patrimoine ».
« Avec les plongeurs, nous avons pu identifier les parties les plus intéressantes et qui pouvaient être sauvegardée. […] Ces morceaux ont été préservés délicatement, un peu comme un bijou qu’on ressortait du fleuve », ajoute-t-il.
L’exposition Naufrages se renouvelle
L’exposition Naufrages, qui a été lancée en 2024, a pour sa part été bonifiée cette année avec « des images inédites filmées en 2024 lors de l’exposition sous-marine visant l’identification d’une épave qui a coulé non loin de L’Isle-aux-Coudres il y a plus de 200 ans ».
Ces images permettront entre autres aux visiteurs de mieux comprendre « les balises archéologiques » en lien avec cette démarche et de saisir toute la complexité de cette excursion, qui s’est déroulée à 45 mètres de profondeur dans un secteur où les courants marins sont importants.
Une programmation culturelle riche
Par ailleurs, « six évènements culturels inspirés du fleuve, portés par les artistes et honorant la mémoire des goélettes » seront offerts au gens qui fréquenteront le Musée maritime de Charlevoix pendant la saison touristique.
Le tout débutera le dimanche 6 juillet lors des Fêtes de la mer, cette « grande journée familiale et festive, où la communauté se rassemble pour célébrer le patrimoine maritime de Charlevoix ». Plusieurs activités sont prévues pour l’occasion : compétition de bateaux en carton, course de bateaux sur la rivière, dîner hot-dogs, animation jeunesse et kiosque sur la biodiversité. Une conférence, qui sera animée par le plongeur d’épaves Sébastien Pelletier, sera également au menu lors de cet évènement où l’entrée sera gratuite pour tous.
Les 18 et 19 juillet, le Musée aura la chance d’accueillir « des artistes marins partis de Montréal à bord d’un voilier dans le cadre de leur tournée Cap sur le fleuve ».
De plus, le spectacle À l’ombre des voiles, dans le cadre duquel les voiles d’un navire se transformeront en théâtre d’ombres, sera offert au public en soirée le vendredi 18 juillet. « Une activité de médiation participative intitulée Enquête de fleuve » sera aussi au programme entre 13 h et 14 h le samedi 19 juillet.
Le dimanche 3 août, des activités jeunesse prendront place au Musée maritime de Charlevoix. « Plusieurs animations pensées en lien avec le fleuve et la grande épopée des goélettes », dont des jeux et une œuvre collective, sont prévues lors de cette journée. Un kiosque sur la biodiversité et un naturaliste de GUEPE seront aussi sur place.
Le dimanche 7 septembre, le site du Musée s’ouvrira « aux artistes et artisans locaux pour devenir un lieu de création et d’expression ». Une prestation musicale de l’artiste Forêt Marine aura notamment lieu lors de cette journée ou peintres et maquettistes s’installeront sur le site.
Finalement, le dimanche 14 septembre, la performance poétique Nous ne sommes ni architectes ni nombreuses fera vibrer le Musée à compter de 15 h 30. Cette œuvre qui mêlera « poésie, voix et musique improvisée par deux guitaristes inspirés du flamenco, du jazz et du chaâbi » sera présentée dans le cadre du Festival Scènes sismiques.
La directrice générale du Musée maritime de Charlevoix, Annabelle Tremblay, se dit très satisfaite de cette programmation, qu’elle qualifie de « dynamique, riche et artistique ». Elle croit aussi qu’elle permettra aux visiteurs de « découvrir le Musée sous un autre angle ».

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