Le Centre de service scolaire de Charlevoix continue d’analyser ses options en vue de son prochain budget en contexte de compressions dans le milieu de l’éducation. Un récent avertissement venant de Québec pourrait toutefois changer la donne.
Le Journal de Québec révélait mercredi que les CSS ne seraient pas autorisés à présenter un budget déficitaire pour atténuer les impacts des compressions pour l’année 2025-2026. Ces derniers ont été mis au fait de cette décision lundi par l’entremise d’une lettre signée par la sous-ministre de l’Éducation, Carole Arav.
Dans cette missive, Mme Arav a notamment rappelé que la Loi sur l’instruction publique prévoit qu’un organisme scolaire ne peut présenter de budget déficitaire sans autorisation ministérielle et que les CSS ne sont plus autorisés à piger dans leur surplus pour combler un manque à gagner.
Michèle Moreau, directrice des Services du secrétariat général et des communications pour le Centre de service scolaire de Charlevoix, confirme que l’organisation a reçu la soi-disant lettre en début de semaine. « Nous allons analyser les tenants et aboutissants, ainsi que les impacts de cette mesure au courant des prochaines semaines », indique-t-elle.
Dans les dernières années, le CSS a adopté des budgets déficitaires en raison des iniquités en matière de financement. Une pratique qui est reconnue par le Vérificateur général du Québec et le ministère de l’Éducation depuis 2017.
Le Centre de service scolaire de Charlevoix prévoit adopter son budget 2025-2026 à la fin août, lors de sa première rencontre du conseil d’administration de l’année scolaire.
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