Campus Charlevoix a un nouveau conseil d’administration qui sera mené par Michel Couturier à titre de président. L’organisation gestionnaire des 805 et 807, rue Richelieu se donne pour mission de revaloriser les lieux à long terme.
En plus du maire de La Malbaie, le conseil d’administration sera composé d’Amélie Forget de l’Institut national de la recherche scientifique (INRS) qui agira en tant que vice-présidente, le rôle de secrétaire-trésorière sera assuré par Isabelle Blanchard de la MRC de Charlevoix-Est et François Rochette du Centre d’études collégiales en Charlevoix occupera la fonction d’administrateur.
La nomination de ces nouveaux membres se veut « un premier pas concret » vers la réalisation d’un projet à vocation éducative sur les sites de l’ancienne caisse Desjardins de Pointe-au-Pic et des restants du Château Murray, indique-t-on par voie de communiqué.
« La Ville de La Malbaie accorde une grande importance à son engagement envers Campus Charlevoix. […] Le développement de l’enseignement postsecondaire dans notre région est essentiel, et cela passe notamment par des infrastructures adéquates », explique le maire de La Malbaie, Michel Couturier.
À long terme, Campus Charlevoix se donne comme mission de développer l’éducation postsecondaire et la recherche afin de renforcer le rayonnement des institutions éducatives dans la région.
Il était tout naturel pour la MRC de s’impliquer dans l’organisme, selon sa préfète, Odile Comeau. « L’éducation étant une priorité pour le développement de la région, comme en témoignent les nombreux objectifs de la planification stratégique de la MRC visant à maximiser le potentiel éducatif de la région », mentionne-t-elle.
« Les retombées positives de Campus Charlevoix sont sans équivoque et nous sommes fiers d’y apporter une contribution, en étroite collaboration avec la communauté », souligne pour sa part la directrice d’implantation du Centre Ruralités durable de l’INRS, Amélie Forget.
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Alors quelles seront vos visées pour des infrastructures adéquates tel que mentionné? La mission de Campus Charlevoix lors de la demande de statut auprès des autorités compétentes était fondée sur l’avancement de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche. Mais qu’en est-il de sa participation au développement en infrastructures et des projets éducatifs du CECC qui initialement a été chapeauté par un comité dont je faisais partie à sa formation? Celui d’une salle multi fonctionnelle. Le comité en partenariat avec le Cégep de Jonquière ont travaillé très fort pour permettre sa levée de terre. Repris par nos élus, le manque de volonté ou une vision limitée n’ont pas aidé à sa réalisation. Aujourd’hui, Campus Charlevoix reprend ses activités activement avec des partenaires de choix. Rapidement le positionnement face aux enjeux et défis d’aujourd’hui s’imposera de lui-même. Il faudra permettre l’épanouissement du centre et ça passe par la création d’une salle multifonctionnelle.
Pour avoir eu sous ma responsabilité 3 centres de recherches collégiale, Michel devra s’initier rapidement aux particularités de ce secteur d’activités qui a son propre langage et ses propres règles. Dans l’est on oublie souvent que des compétences sont disponibles ici et on a tendance a se tourner constamment vers l’extérieur. L’adage nul n’est prophète en son pays est fortement ressenti ici. Mon meilleur souhait est que Campus Charlevoix donne plus de résultats que la SOGIT.
Michel Couturier n’est-il pas encore président de la SOGIT ?
Les « restants « du Château Murray font-ils partie du patrimoine bâti de Pointe-au-Pic ?