David Blair dénonce un projet « irréaliste » sur l’emprise ferroviaire
Photo tirée de la page du Train de Charlevoix
Le président de Chemin de fer Charlevoix, David Blair, se dit profondément déçu par la nouvelle démarche du Groupe Sentier de la Rive, qui souhaite aménager une piste multifonctionnelle sur l’emprise ferroviaire entre Petite-Rivière-Saint-François et La Malbaie.
« Jusqu’à tout récemment, on était partenaire. Pendant deux ans, on a soutenu le projet. Mais cette nouvelle orientation est irréaliste. Faire une étude sur une infrastructure qui ne vous appartient pas, c’est comme faire un sondage pour décider quoi faire dans la cour arrière de votre voisin », lance-t-il.
Selon lui, le projet revient à envisager la disparition du chemin de fer, une idée qu’il juge « inacceptable ».
« Le rail est là pour rester. C’est un actif extraordinaire pour la région. Ce genre de démarche est voué à l’échec si elle se construit en piétinant les autres. Ce n’est pas le genre de partenaires qu’on souhaite avoir. »
Il déplore également que la nouvelle proposition ait été formulée sans consultation des acteurs directement concernés, alors que le réseau ferroviaire a relancé ses activités.
« C’est extrêmement décevant. Provoquer ainsi, en traitant ses partenaires de cette façon, rend la situation très précaire. Ce n’est pas comme ça qu’on bâtit quelque chose de durable dans Charlevoix. »
Malgré tout, il se dit encouragé par le retour des opérations de Réseau Charlevoix cet été. « On sort d’un hiver difficile, mais grâce au travail exceptionnel de Nancy Belley et Bruno Labbé, on voit déjà une réussite. Les clients sont satisfaits et la région en profite. »
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Quand M. Blair parle d’un projet irréaliste, de toute évidence il a manqué un grand bout de l’histoire débutée en 2002 quand Daniel Gauthier a fait miroiter des choses magnifiques à la population.
Si des gens regardent aujourd’hui dans “sa” cour c’est peut-être parce que c’est aussi un peu leur cour.
Avec plus de 200 millions publics consentis à Groupe le Massif depuis 20 ans c’est bien la moindre des choses.
Vous félicitez le travail exceptionnel de Mme Belley ? Vous voyez déjà une réussite ? De l’extérieur c’est plutôt que madame a surtout sauvé son propre emploi ainsi qu’un contrat très lucratif pour un membre de sa famille et même 2 si l’on considère que son conjoint a aussi un contrat non négligeable. Le 2 pour 1 ne lève pas, les trains sont à moitié vide, et les billets gratuits pour les résidents de PRSF n’ont pas de preneur. Décidément nous avons une définition différente de la réussite. Avec le prix exorbitant autant au niveau des billets que des forfaits, je me demande comment le train va se rendre au 2 novembre. La seule réussite que je vous attribue est votre talent pour obtenir des aides financières. Groupe Sentier de la Rive avait sûrement de très bonnes raisons d’agir sans vous consulter. Posez-vous la question du pourquoi au lieu d’être profondément déçu.