La Société Alzheimer de Québec inaugure son point de service dans Charlevoix

La Société Alzheimer de Québec a inauguré son nouveau point de service à Baie-Saint-Paul.

Ce nouvel endroit, situé dans les locaux des Services de main-d’œuvre l’Appui, au 39, rue Saint-Jean-Baptiste, permettra d’offrir un accompagnement de proximité aux personnes de Charlevoix et Charlevoix-Est vivant avec ce trouble neurocognitif ainsi qu’à leurs proches aidants.

Les services qui y seront offerts sont entre autres de l’écoute, de l’accompagnement, du soutien émotionnel, de l’information, ainsi que des références personnalisées.

« Nous proposons aussi des rencontres individuelles et familiales et au fil du temps, nous espérons, des espaces de vie pour les personnes aidantes », ajoute l’intervenante sociale qui sera responsable de la région de Charlevoix, Élisabeth Caron.

Signe que le service est largement sollicité, Mme Caron fait environ cinq interventions psychosociales par semaine, ce qui représente une centaine en seulement trois mois. « Ç’a commencé en lion », avoue-t-elle.

« Nous offrions déjà des services, mais il y avait toujours une volonté forte de la Société, soit présente sur le territoire de Charlevoix. Ça fait deux ans que je suis en poste et une des premières choses que le conseil d’administration m’a demandée, c’est de trouver des moyens pour augmenter notre présence sur les différentes MRC», soutient le directeur général de la Société Alzheimer de Québec, Jérôme Gaudreault. Il affirme que l’ouverture d’un point de service est un « engagement durable envers Charlevoix ».

Le bureau de Baie-Saint-Paul sera ouvert quatre jours par semaine en général. Il est également possible pour la Société de se déplacer sur le terrain pour aller directement à la rencontre des personnes atteintes d’Alzheimer.

Le CIUSSS de la Capitale-Nationale, via le Programme de soutien aux organismes communautaires, remettra un montant de 100 000 $ annuellement pour pérenniser les opérations de la Société dans la région.

« On a d’autres projets et idées en tête. […] Ce à quoi on réfléchit déjà, c’est d’être capable d’offrir du répit de jour à des groupes », avance M. Gaudreault.