Pablo Rodriguez aimerait que Caroline Simard se présente

Le candidat à la chefferie du Parti libéral du Québec, Pablo Rodriguez, aimerait, s’il gagne la course, que l’ex-députée Caroline Simard fasse partie de son équipe et se représente à la prochaine élection générale dans Charlevoix-Côte-de-Beaupré.

Dans une entrevue au Charlevoisien, il rappelle que Caroline Simard a été parmi les premières à l’appuyer. « Ce serait un privilège de l’avoir dans l’équipe. J’aimerais ça qu’elle se présente. J’en serais heureux », dit Pablo Rodriguez qui a effectué des visites avec elle sur la Côte-de-Beaupré et l’île d’Orléans pendant sa campagne à la chefferie.

En novembre dernier, Caroline Simard disait « qu’il ne faut jamais dire jamais à la politique » et que sa réflexion passera à « très sérieuse » si Pablo Rodriguez devient chef du PLQ

Pablo Rodriguez n’a pas effectué de visite dans le Charlevoix traditionnel, mais « ce n’est que partie remise. Je connais très bien Charlevoix », mentionne l’aspirant chef.

À quelques jours du vote, Pablo Rodriguez se dit confiant. « C’est entre les mains des membres. On a fait tout ce qu’on pouvait faire. Je suis fier de ma campagne. Mes chiffres détaillés me disent que ça va bien », dit-il en reconnaissant la rivalité entre son équipe et celle de Karl Blackburn. « Mais, je n’ai pas senti ‘’l’effet Blackburn’’ », poursuit-il.

Un sommet par région

Quelle serait la campagne à la direction d’un parti provincial sans parler des régions. Pablo Rodriguez affirme avoir du respect pour les intervenants régionaux et les élus municipaux. « Ça fait 20 ans que je tourne autour des régions du Québec. Je suis profondément attaché à elles. Quand les régions vont bien , c’est tout le Québec qui va bien », dit-il.

Les politiques mur-à-mur sont loin d’être sa tasse de thé. La centralisation semble l’exaspérer plus que de le faire tripper. « Les régions se sentent oubliées et abandonnées », continue le libéral qui promet un changement de ton s’il devient premier ministre.

Il entend d’ailleurs, s’il gagne la chefferie et les élections générales, « tenir un sommet dans chacune des régions du Québec qui réuniraient les leaders et aussi des intervenants de première ligne comme les enseignants et médecins. Le but est simple : comment peut-on faire mieux? », résume-t-il.

« Les gens veulent un leader authentique. Je le suis. Je rassemble. J’ai même convaincu des souverainistes qui ont acheté leur carte du PLQ et qui vont voter pour moi », a conclu Pablo Rodriguez.