Un marché aux puces temporaire à La Malbaie cet été

Un marché aux puces prendra place prochainement à l’entrée de l’ancienne quincaillerie Rona, située sur le boulevard de Comporté à La Malbaie. Des exposants et des kiosques seront sur place les samedis et dimanches, et ce tout au long de la saison estivale.

Le marché aux puces sera en activité à compter du 21 juin. Selon le nouveau propriétaire du commerce, Mario Petit, cette formule sera en vigueur pendant les mois de juillet et d’août. Si l’engouement se fait sentir, il est bien possible, selon lui, que le marché se poursuive en septembre.

Des kiosques seront donc aménagés sous le toit, à l’entrée des anciennes serres de la Pépinière Charlevoix. Une partie supplémentaire a d’ailleurs été couverte pour les journées où la météo sera moins clémente, explique M. Petit.

Plusieurs types de kiosques seront sur place. Selon le nouveau propriétaire des lieux, on y trouvera, entre autres, des outils neufs et usagers, des livres, des parfums et des bijoux. « Dewalt m’a demandé 10 tables pour tous les jours ou ce sera ouvert », mentionne Mario Petit à titre d’exemple. « Il va y avoir un peu de tout », ajoute-t-il.

Il rappelle toutefois qu’il ne s’agit que d’un avant-goût, car la pancarte a été installée à l’entrée du site il y a seulement trois jours. Malgré cela, « nous avons déjà au moins une quarantaine de tables réservées », déclare celui qui est persuadé « qu’il y a une bonne demande en ce sens dans la région ».

Des articles qui faisaient partie de l’inventaire de la quincaillerie Rona seront également en vente dans le cadre de ce marché aux puces. M. Petit tentera donc d’écouler ces items, qui étaient inclus dans la transaction lorsqu’il s’est porté acquéreur du commerce. Les visiteurs pourront aussi se procurer des cèdres et quelques arbustes.

L’homme d’affaires lance également l’invitation aux gens qui opèrent un kiosque lors des différents marchés publics se déroulant dans Charlevoix. Son intention n’est pas de nuire aux marchés publics, loin de là, mais il croit que les installations qu’il proposera seront plus intéressantes lors des journées pluvieuses et venteuses.  

Les personnes qui souhaitent tenir un kiosque sur place peuvent réserver une ou plusieurs tables dès maintenant. Le coût est de 20 $ par table. À noter qu’il s’agit de tables doubles pouvant aller jusqu’à 16 pieds de long.

Une vision à long terme

Mario Petit assure par ailleurs avoir une vision à long terme afin de remettre sur pied le magasin qui appartenait à feu M. Jean-Claude Bernier. Le tout devrait s’échelonner sur environ deux ans.

Tout d’abord, il souhaite repartir la production de fleurs annuelles et de vivaces, de même que la jardinerie, d’ici l’année prochaine. « J’ai déjà un plan d’établi là-dessus », affirme M. Petit, qui avance que des agronomes sont déjà au travail afin de concrétiser cette vision qui a fait la renommée du commerce par le passé.

« On devrait produire pas loin d’un demi-million de pots », soutient-il, en ajoutant que le futur magasin devrait offrir « environ 70 à 75 % des items qu’il y avait avant », et ce dès l’an prochain.

Pour se faire, Mario Petit souhaite réembaucher certains des employés qui œuvraient au sein de l’entreprise au cours des dernières années, du moins « ceux qui veulent bien revenir ». À terme, il espère engager une vingtaine d’employés si l’entreprise « roule bien ».

Le nouveau propriétaire explique toutefois qu’il ne reprendra pas les serres qui sont situées dans le secteur de Rivière-Malbaie. Il ne veut pas non plus entrer en compétition avec les anciens employés de Gestion Berlaber qui ont repris les rênes de certains secteurs, comme celui de l’entretien paysager. Il souhaite plutôt se concentrer sur le volet pépinière.  

Il laissera également tomber l’ancienne quincaillerie, car il estime que le marché est déjà passablement saturé dans le secteur.  Pour se démarquer, il mise plutôt sur le nouveau magasin de tissus, car les plus proches compétiteurs se situent à Québec et à Chicoutimi, explique l’homme qui œuvre dans le domaine du textile depuis plus de 40 ans et qui était autrefois propriétaire des magasins Club tissus.

Le détaillant devrait ouvrir ses portes d’ici la fin de l’été.