Des retrouvailles inoubliables pour le 50e de Saint-Aubin

Entre 500 et 700 personnes ont pris part à la grande fête organisée pour souligner le 50e anniversaire du Centre éducatif Saint-Aubin, à Baie-Saint-Paul.

L’événement, tenu vendredi soir à l’Aréna de Baie-Saint-Paul, a permis de rassembler anciens élèves, professeurs, directions et membres du personnel de toutes les générations dans une ambiance festive et chaleureuse.

« C’était un pari un peu fou, mais on a eu raison d’y croire. Ça a été un événement vraiment rassembleur. On a bien fait de faire ça », se réjouit Simon Fortin, l’un des organisateurs.

Ce grand rassemblement a été mis sur pied en quelques mois à peine. Dès la première rencontre du comité, composé de 14 bénévoles issus de divers milieux, l’élan a été immédiat. « Après deux semaines, on avait déjà 25 000 $ en commandites. Des gens d’affaires de Baie-Saint-Paul nous ont appuyés. À partir de ce moment-là, il n’y avait plus aucun risque financier. »

Même si les organisateurs ont eu certaines craintes quant à la vente de billets dans les semaines précédant l’événement, le public a fini par répondre présent. « Il y en a qui ont attendu à la dernière minute. C’est dommage, mais on comprend. Mais ceux qui sont venus ont eu du plaisir. Au fond, les seuls déçus, ce sont ceux qui n’étaient pas là », note Simon Fortin.

La soirée, animée notamment par les prestations d’anciens élèves comme Sam Racine et Carl Roberge, a comblé les attentes du comité. « Ce n’est pas toutes les écoles qui célèbrent leur anniversaire avec un événement d’une telle ampleur. On voulait créer quelque chose de marquant, et on l’a fait. »

Alors que les festivités sont maintenant derrière eux, les organisateurs s’apprêtent à dresser un bilan complet de l’événement. « S’il reste de l’argent, on va le redistribuer. C’est important pour nous de redonner à la communauté. »

Bien qu’aucune tradition n’ait encore été officialisée, certains rêvent déjà d’une formule récurrente. « Avec plus de temps, on aurait pu avoir 2000 ou même 3000 personnes. Ce n’est peut-être que le début de quelque chose », conclut Simon Fortin.