L’UPAC enquête sur la Zec des Martres

La situation de la Zec des martres atteint un sommet : l’Unité permanente anticorruption a ouvert une enquête. L’UPAC s’intéresse à deux dossiers qui remontent avant 2023.

« Je n’aurais pas voulu avoir ce mot-là dans la bouche », avoue la présidente du conseil d’administration de la Zec, Isabelle Paquet. « On nous a dit deux dossiers qui sont traités. Tout arrive en même temps », ajoute-t-elle. Cela arrive alors que le droit de commerce du camping est encore menacé et que le ministère de l’Environnement, de la Forêt de la Faune et des Parcs a émis un avis de non-conformité concernant des incohérences dans les données de pêche depuis plusieurs années.

De son côté, L’UPAC ne confirme ni n’infirme les enquêtes qu’il mène « afin de ne pas compromettre la collecte de renseignements, de protéger l’intégrité de la preuve ainsi que la sécurité et la réputation des personnes qui pourraient être impliquées », indique par courriel son porte-parole, Mathieu Galarneau.

En ce qui concerne le camping, une situation qui dure depuis des années, la date butoir est le 30 juin. Les 204 roulottes doivent être conformes au 30 juin. Les propriétaires qui n’effectueront pas les travaux devront libérer les lieux au plus tard le 30 novembre. « C’est l’extrême limite qui est atteinte », dit la présidente de la ZEC.

Une installation non conforme.

Les 204 roulottes sont installées sur 21 sites différentes. « La majorité des campeurs ont démontré résilience, entraide et collaboration. « Cependant une minorité continue de nuire au processus par désinformation ou refus de collaborer qui met en péril l’ensemble de la démarche. C’est le droit de commerce qui est en jeu. Personne ne souhaite en arriver là », dit aussi Isabelle Paquet.

Elle a souligné que la collaboration du ministère est excellente dans l’ensemble des dossiers.

La Zec tiendra une assemblée d’information le 19 juin 18h30 à Saint-Urbain pour faire le point sur la situation.

Un extrait du point de presse d’Isabelle Paquet.