Vers une entente hors cour dans l’action collective contre les Frères Maristes

L’action collective menée contre les Frères Maristes pourrait bien se conclure par une entente hors cour. Le cabinet d’avocats représentant la partie demanderesse, Kugler Kandestin, a récemment publié un avis afin d’estimer le nombre de personnes qui aurait été victimes d’agression sexuelle venant de membres de la congrégation religieuse.
« Les Frères Maristes ont manifesté l’intention de négocier avec le demandeur et ses procureurs en vue d’une éventuelle entente hors cours avec les membres du groupe », indique la firme dans l’avis.
Le représentant de tous les membres est un homme qui a grandi à Baie-Saint-Paul, prénommé «B.».
Le procès dans cette action collective a été fixé au Palais de Justice de Québec du 7 avril au 5 juin 2026.
Dans une requête déposée en Cour supérieure du Québec en juillet 2023, on apprenait que six autres personnes auraient été agressées dans des établissements de Charlevoix entre 1950 et 1984.
Les agressions relatées dans la requête concernant Charlevoix se seraient produites au Collège de Baie-Saint-Paul, à Saint-Urbain, à Baie-Saint-Paul et Clermont. Les frères Athanase Fortin, Roger Langlois, Philippe Pinard, Ludger et Ferland sont cités dans l’action collective.
L’action vise à établir la responsabilité solidaire des défenderesses pour la réparation des agressions sexuelles systémiques par de nombreux religieux de la congrégation religieuse connue comme l’Institut des Frères Maristes des Écoles.
En 2023, les victimes réclamaient la somme de 20 M$ en guise de réparation.
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