Grand Prix cycliste : du gros calibre

À l’aube du Grand Prix cycliste de Charlevoix, voici un aperçu des coureurs qui seront à surveiller ce week-end, du défi qui attend les compétiteurs et des retombées que l’évènement génèrera dans la région.

Pas moins de 500 cyclistes, dont certains proviennent de la France, des Pays-Bas et des États-Unis, prendront part à l’évènement. Une centaine d’entre eux tenteront de se qualifier pour les Jeux du Canada pendant le week-end.

Parmi ceux-ci figurent plusieurs athlètes de renom.

Clémence Cousineau, une coureuse de 17 ans qui vient tout juste de signer une solide performance en sol américain dans le cadre du Tour of the Gila, compte parmi ce nombre. Elle a terminé en troisième position lors du Grand Prix Cycliste de Charlevoix l’an dernier.

Abigaël Fortier, qui a terminée quatrième lors de l’épreuve en 2024, fera aussi partie du peloton. Elle « s’est illustrée cette saison avec une 6e place d’étape et une 11e place au classement général lors d’une épreuve nationale aux Pays-Bas », d’après le communiqué émis par Vélo Charlevoix.

Éloïse Camiré sera aussi sur la ligne de départ lors de l’évènement. La gagnante de l’an dernier tentera de défendre son titre après avoir signé trois tops 10 en Belgique cette saison. Elle a aussi terminé quatrième au cumulatif du Tour de l’Orne, en France.

Chez les hommes, Maxime Bourassa, vainqueur de l’édition 2024 du Grand Prix Cycliste de Charlevoix, tentera également de remonter sur la plus haute marche du podium.

Pour sa part, Léo Roy, qui a signé une très honorable troisième position l’année dernière, prendra aussi part à la compétition.

Un défi considérable

Même si certains de ces compétiteurs figurent parmi l’élite de leur discipline, le territoire charlevoisien représentera pour eux un défi considérable.

Les parcours, qui seront sensiblement les mêmes que lors des éditions précédentes, offrent un dénivelé important. « C’est challengeant pour n’importe qui, et même pour des coureurs élites », affirme la coordonnatrice de Vélo Charlevoix, Marie-Claude Laurendeau-Desmarais.

Elle cite à titre d’exemple la montée du rang Sainte-Croix, que les athlètes devront gravir lors de l’épreuve d’ascension du samedi après-midi. Cette dernière offre une inclinaison allant jusqu’à 24 %, ce qui sollicitera certainement les mollets des concurrents.

En revanche, les cyclistes pourront se rincer l’œil tout au long de leur effort en profitant des superbes paysages charlevoisiens. C’est sans doute une des raisons pour laquelle cette épreuve est autant apprécié de la part des cyclistes qui y prennent part.

Des retombées importantes, mais dures à chiffrer

Même si les retombées générées par le Grand Prix de Charlevoix sont difficilement chiffrables, Vélo Charlevoix estime que l’évènement est très bénéfique pour l’économie charlevoisienne, et tout particulièrement pour les hôtels et les restaurateurs.

« Ce qu’on sait […], c’est que nous remplissons les hébergements de la région », explique Mme Laurendeau-Desmarais, qui ajoute que les 500 coureurs qui prennent part à la course sont « pratiquement tous accompagnés ».

La coordonnatrice de Vélo Charlevoix rappelle également que certains compétiteurs visitent la région dans les jours et les semaines précédant l’évènement pour venir s’entraîner en prévision du Grand Prix.

Souhaitons donc bonne chance à tous les coureurs !