Saint-Irénée charme les représentants des Plus Belles Baies du Monde

Plusieurs partenaires régionaux étaient présents pour souligner l’importance de cette démarche, dont la députée de Charlevoix–Côte-de-Beaupré, Kariane Bourassa.
Deux membres du jury de l’Association des Plus Belles Baies du Monde étaient de passage à Saint-Irénée cette fin de semaine afin d’évaluer la candidature de la municipalité pour intégrer ce réseau prestigieux. Dimanche soir, au Domaine Forget, le président de l’organisme, Louis Thébault, a livré un discours sans équivoque : la baie de Saint-Irénée a tout ce qu’il faut pour se tailler une place parmi les plus belles au monde.
« Ce matin, on me parlait de la baie de Saint-Irénée, on me parlait de Charlevoix, on me parlait depuis Baie-Saint-Paul jusqu’à La Malbaie. On me disait que c’était extraordinaire, qu’il y avait un patrimoine, un développement, mais on oubliait de mettre en avant la baie de Saint-Irénée elle-même. Ce qui est important, c’est que ce soit la baie qui soit non pas le centre du monde, mais à partir de laquelle on découvre. Et ça, ce sont des choses très importantes pour nous », a-t-il déclaré.
Arrivé à Saint-Irénée samedi soir, Louis Thébault a visité, dimanche, plusieurs lieux : le Domaine Forget, le Musée maritime de Charlevoix ainsi que Pêcherie Charlevoix. Il a rappelé que les critères d’admission de l’association sont nombreux : « Certains proviennent de l’UNESCO (2 sur 5), d’autres des Nations Unies (3 sur 11), auxquels s’ajoutent nos propres critères environnementaux, économiques, culturels et de développement humain. Et tout cela, nous l’avons retrouvé ici à Saint-Irénée. »
S’il a insisté sur la prudence avant une décision finale, son constat était clair : «Nous restons prudents, bien sûr… mais ce que nous avons constaté sur le terrain est tout à fait en adéquation avec les critères de notre association. »
La prochaine étape consiste à soumettre un rapport au conseil d’administration de l’association, en juin. Si le vote est favorable, le diplôme officiel sera remis en septembre prochain lors du congrès général, prévu à Tadoussac.
La mairesse Odile Comeau voit dans cette reconnaissance un atout pour le développement local. « C’est un levier économique, culturel et pour protéger le patrimoine à plus long terme », a-t-elle déclaré.
Le président a également souligné l’impact plus large du titre. « Il n’a pas un effet direct immédiat sur la population, mais il a un impact global sur la vie économique, touristique, culturelle et associative. Il permet aux baies membres d’échanger des expériences et de mettre en place des actions communes, notamment en matière de protection de l’environnement et de mise en valeur du patrimoine naturel », a expliqué Louis Thébault.
Le comité Cratère et Marées, qui pilote le dossier depuis ses débuts, a accompagné les membres du jury tout au long de la visite.
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