L’usine n’est même pas finie de construire que Galv-Éco a déjà retourné des bons de commande. Ce projet de 77 M$ de Charles Simard a suscité de l’enthousiasme non seulement dans la région, mais aussi auprès des compagnies qui ont besoin d’acier galvaniser.
« On est fiers du travail accompli jusqu’ici. La construction a débuté le 17 août avec le bâtiment pour la biomasse. L’usine de 155 000 pieds carrés est maintenant couverte. Les prochaines étapes sont de terminer la construction et ensuite d’installer la ligne de galvanisation. On prévoit le premier trempage au début de 2026 », précise Charles Simard.

Il entend faire de Galv-Éco un employeur de choix. L’homme d’affaires dit depuis le début que ce projet est fait « par et pour la région ». Charles Simard veut « s’occuper de nos travailleurs pour les garder longtemps. Je suis un gars de Charlevoix. Je veux donner une chance à nos jeunes d’avoir un emploi stable et bien rémunéré », dit-il.
Selon le promoteur, le recrutement va bien. « On reçoit beaucoup de CV. La réponse est très bonne », continue-t-il. Il s’attend à ce que des gens de la région et de celles limitrophes comme le Saguenay et la Côte-de-Beaupré viennent travailler chez Galv-Éco.
Un service de garderie pour les enfants des travailleurs est prévu dans le projet tout comme l’embauche d’une infirmière.

Toutes les opérations de l’usine de galvanisation à chaude se dérouleront à l’intérieur. L’acier « noir », celui qui arrive pour être galvanisé, sera livré directement dans l’usine. Il deviendra « blanc » et sera chargé sur des remorques pour être livré à destination.
La galvanisation à chaud est un procédé qui consiste à plonger de l’acier dans un bassin de zinc en fusion à 450°C, ce qui permet de rendre le métal plus résistant et moins corrosif.
Une autre entreprise du Québec fait de la galvanisation. « Il y a de place pour nous », affirme Charles Simard qui confirme avoir retourné des bons de commande de compagnies déjà prêtes à faire affaire avec lui.
L’usine de Galv-Éco aura une capacité maximale de production de 75 000 tonnes d’acier. « On pense rouler autour de 40 000 à 50 000 ce qui ne veut pas dire qu’on n’atteindra pas les 75 000 », termine Charles Simard.
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beau projet mais loin des marchés