Une Épicerie-Buvette s’installera sur Saint-Étienne

Un nouveau commerce hybride ouvrira ses portes en juillet prochain au centre-ville de La Malbaie. Confit Épicerie-Buvette, qui combinera offre en restauration et vente de produits locaux, s’installera dans les locaux de l’ancien restaurant Vices Versa à compter du 12 juillet.

Le concept élaboré par les copropriétaires Alexandre D’Avignon et Joannie Bélisle vise à mettre en valeur les produits du terroir charlevoisien à travers des plats cuisinés, tout en effectuant la vente de ces mêmes produits dans une épicerie locale.

Ils souhaitent, entre autres, offrir des produits locaux de saison toute l’année en utilisant des techniques comme la lactofermentation et les conserves pour préserver « leur goût absolument incroyable ».

Quant à l’épicerie locale, les deux Charlevoisiens d’adoption ont une vision très claire de ce qu’ils souhaitent offrir. « On veut que les gens puissent garnir leur garde-manger avec des produits d’ici et puissent faire leur épicerie à 80 % dans notre espace », explique Alexandre D’Avignon.

Le commerce ouvrira ses portes vers l’heure du midi et sera ouvert jusqu’à tard en soirée.

Un concept ancré dans le territoire charlevoisien

Cela fait environ 2 ans que les deux entrepreneurs chérissent ce projet. Mais il était important pour eux de sonder le terrain avant de se lancer dans cette grande aventure.

Ils ont donc pris part à différents évènements afin d’effectuer « une étude de marché en temps réel » l’an dernier. On pouvait notamment voir Joannie et Alexandre au marché public de La Malbaie et dans l’aire de restauration lors des évènements qui se déroulaient au parc du Havre, où leurs plats étaient fort appréciés.

« L’année dernière nous a permis de développer notre future clientèle, mais aussi de développer des liens avec nos futurs fournisseurs », affirme M. D’Avignon.

Il était aussi crucial pour le couple d’offrir un concept qui parlait aux Charlevoisiens. « C’était vraiment important pour nous de ne pas imposer cette idée-là dans une région ou dans une communauté. On voulait s’assurer d’avoir notre place, de remplir un besoin et non d’en créer un », ajoute-t-il.  

Un coup de cœur

Joannie et Alexandre chérissaient l’idée de s’installer dans les locaux de l’ancien restaurant Vices Versa, après avoir eu un coup de cœur pour le bâtiment situé sur la rue Saint-Étienne.

Dans le cadre de leurs démarches, ils ont eu la chance de rencontrer les propriétaires des lieux, qui avaient quant à eux le désir de vendre le bâtiment. Au fil des échanges, ces derniers ont demandé au jeune couple s’ils souhaitaient reprendre l’établissement.

« Pour nous c’était un lot monétaire imposant », déclare Alexandre D’Avignon. Sa conjointe et lui ont donc dû prendre un pas de recul, car ce n’était pas dans leurs plans d’acheter le bâtiment.

C’est alors qu’est intervenu leur ancien propriétaire de logement, Gilles Tremblay, qui est aussi propriétaire de plusieurs commerces dans la région. M. Tremblay leur a demandé s’ils souhaitaient reprendre le restaurant s’il se portait acquéreur bâtiment, offre que les deux jeunes entrepreneurs n’ont pas pu refuser.  

Ils sont donc en train de régler l’ensemble des détails en prévision de la soirée d’ouverture qui se tiendra le 12 juillet.

Participer à la revitalisation du centre-ville

Pour les jeunes entrepreneurs, le fait d’avoir pignon sur rue au centre-ville de La Malbaie est une chance inestimable. Ils aimeraient donc contribuer à « redonner un nouveau souffle à cette rue fantastique », dans la foulée des améliorations apportées par la ville de La Malbaie dans les dernières années.

Ils souhaitent aussi donner le goût à d’autres entrepreneurs de joindre la parade et de créer une « vie déambulatoire » au centre-ville de La Malbaie. Leur vision est d’être en complémentarité avec les commerces adjacents. « On ne veut pas venir court-circuiter, on veut venir bonifier en équipe la place », soutien M. D’Avignon.

Le pouvoir du sociofinancement

Confit Épicerie-Buvette mène actuellement une campagne de sociofinancement sur la plateforme La Ruche afin de donner le coup d’envoi à leur projet. L’initiative connait tout un succès.

En un peu plus de 24 heures, ils ont réussi à amasser plus de 60 % de leur objectif, ce qui représente un montant de près de 6 500 $. « On est un peu sous le choc », avoue Alexandre D’Avignon. Il ajoute :  « J’ai l’impression que les gens ont envie de participer à un projet qui résonne fort autour d’eux. […] C’est une poussée qui nous donne le goût de mordre à 200 % dans le projet ».

Les gens qui désirent y participer trouveront tous les détails en consultant cette page.