Fusion : Baie-Sainte-Catherine veut d’abord informer ses citoyens

Le conseil municipal de Baie-Sainte-Catherine souhaite prendre son temps dans le dossier de la fusion.
La municipalité de Baie-Sainte-Catherine veut prendre le temps d’informer ses citoyens avant de statuer sur le projet de fusion avec Saint-Siméon. Un caucus s’est tenu mardi soir entre les membres du conseil pour faire le point sur l’étude de faisabilité.
Selon le maire Donald Kenny, bien qu’aucun conseiller ne soit entièrement opposé à la fusion, les sept élus, lui compris, jugent que l’étude commandée par le gouvernement du Québec soulève trop de préoccupations pour aller de l’avant à ce stade.
« On n’est pas contre à 100 %, mais il y a des affaires agaçantes », affirme le maire.
Chaque conseiller a eu l’occasion d’exprimer ses inquiétudes mardi soir, notamment sur les impacts fiscaux, qui ont suscité des discussions.
« L’histoire des taxes, ça n’a pas fonctionné », ajoute-t-il, en faisant référence aux projections présentées par le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay.
Pour l’instant, un résumé de l’étude sera transmis à la population. Ce condensé, qui mettra en lumière les éléments les plus significatifs du rapport d’environ 60 pages, comptera quelque 7 à 8 pages.
Aucune consultation formelle, comme un référendum, n’est prévue pour l’instant. L’option demeure cependant sur la table.
« Quand les citoyens auront vu tous les détails, on annoncera officiellement la décision du conseil », assure Donald Kenny, qui insiste sur l’importance de prendre le temps nécessaire.
« Ça prendra le temps que ça prendra. »
Rappelons que le conseil municipal de Saint-Siméon s’est déjà dit « prêt à aller de l’avant » avec une fusion avec Baie-Sainte-Catherine.
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