Résidences de tourisme : Petite-Rivière voit les effets de son plan d’action

Près d’un an après avoir serré la vis aux résidences de tourisme problématiques, Petite-Rivière-Saint-François constate un impact positif sur la cohabitation, longtemps décriée.

Depuis le printemps 2024, six mesures ont été mises en œuvre pour mieux encadrer les locations, allant de la sensibilisation des propriétaires à l’imposition de sanctions pouvant mener à la perte d’un permis. « On voulait responsabiliser les propriétaires, surtout face aux comportements dérangeants de certains clients. C’est chose faite », affirme le maire Jean-Guy Bouchard.

Selon lui, l’intervention municipale a permis de réduire les incidents, en grande partie grâce à un meilleur suivi des exploitants. Le directeur général, Stéphane Simard, confirme que les plaintes sont aujourd’hui rares.

« On a toujours été sous le seuil de 1 %. Mais l’an dernier, une dizaine de résidences posaient problème. On a ciblé ces cas, envoyé des avis clairs, et depuis, le climat s’est apaisé. » L’agence de sécurité S3K9, présente pour veiller aux débordements, est aujourd’hui moins sollicitée, assure la municipalité.

Moins d’appels, surtout pour les cas récurrents, témoignent d’une amélioration tangible sur le terrain, croit Jean-Guy Bouchard. Les retours des citoyens vont dans le même sens : les situations dérangeantes se font beaucoup plus rares, ajoute-t-il.

Sans crier victoire, la municipalité entend poursuivre sur cette lancée. L’attribution des permis fera l’objet d’une attention accrue, avec l’objectif de mieux structurer la cohabitation entre les zones résidentielles et touristiques. « On ne se repose pas sur nos lauriers. On continue d’apprendre et d’ajuster le tir », assure le maire.