Une musique inhabituelle s’élève au-dessus de la vaste propriété du Domaine Forget. Depuis trois semaines, ce sont les virtuoses de la construction qui sont en vedette. Leur prestation n’est rien de moins que le plus gros chantier de l’histoire de l’institution avec des investissements de 13 M$.
C’est une gigantesque mise à niveau qui est effectuée pour qu’on puisse profiter pendant encore longtemps du Domaine de Saint-Irénée. Le haut lieu de la musique restaure pratiquement tous ses bâtiments dont certains ont été construits dans les années 1900.
Les travaux ont été lancés il y a trois semaines. Ils dureront 15 mois et « il est impossible d’injecter plus d’argent », mentionne le directeur des opérations Daniel Robichaud avec qui l’on a visité le vaste chantier.

La partie la plus spectaculaire est le déplacement temporaire de la Buanderie (photo à la une). L’imposant bâtiment aura des fondations neuves et retournera à son emplacement d’origine dans quelques semaines. « C’est le dernier bâtiment historique à sauver », souligne le directeur des opérations.


Sur d’autres bâtiments, c’est un véritable travail de moine qui sera effectué alors que les fenêtres et portes d’origine seront remises à neuf. C’est le cas de celle du « dortoir » ce grand bâtiment perché sur les hauteurs de l’ancienne propriété de sir Rodolphe Forget. « Il sera repeint et reviendra au goût du jour », dit Daniel Robichaud.

Le pavillon Paul-Lafleur érigé en 2013 fera également l’objet d’interventions au niveau des fenêtres. On y ajoutera également de la ventilation.
Les studios d’hébergement, ce sont huit blocs qui abritent 28 unités, auront de nouvelles portes commerciales avec clé automatique. Des terrasses sont construites et les toitures seront refaites.
Au sous-sol de la grappe de bâtiments vert, on retrouve le Basilaire qui abrite des salles de pratique. Les plafonds et planchers qui étaient sur la coche dans les années ’80 seront remplacés. On va aussi ajouter de la climatisation et refaire les salles de bain.
Des améliorations seront apportées au Pavillon Joseph-Rouleau. Un bâtiment névralgique où 300 repas sont servis quotidiennement en période de fort achalandage.

Le pavillon sera fermé pendant deux mois pour sa cure de jouvence. On améliorera la cuisine en plus de l’équiper d’un four rational. Un équipement qui fait des merveilles, dit-on. Le bar très mal placé restera au même endroit, mais il n’aura plus l’allure d’un rangement dans le fond de la salle.
Au sous-sol dans la précieuse salle multi, -précieuse parce qu’elle a exactement la même dimension que la scène de la salle de concert-, on remplacera le plancher résilient et les lumières. « Ce sont de bonnes améliorations. Un nouveau plancher de type gymnase sera posé et les nouvelles lumières DEL auront pour effet de faire disparaître un bruit agaçant », admet Daniel Robichaud.
Le bâtiment qui abrite la salle de concert sera également rafraîchi. Les joints d’étanchéité et la toiture seront refaits et l’extérieur sera repeint. Le tapis de l’entrée sera aussi remplacé et la salle de conférence sera climatisée. « Le système de réfrigération a été remplacé d’urgence l’an dernier », précise le directeur des opérations.

Québec a allongé 10,4 M$ pour financer ce qui est le « plus gros projet de l’histoire du Domaine Forget ». « On a relancé le gouvernement du Canada », indique aussi le directeur des opérations de l’institution. L’établissement investit 2,5 M$ dans les travaux.
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