Sauvetage riverain : les pompiers de l’Est suivent la formation

Plusieurs pompiers de différents services de sécurité incendie dans Charlevoix-Est ont réalisé, au courant des deux dernières fins de semaine, le premier volet de la formation en sauvetage riverain.

Pas moins de 48 membres des brigades de La Malbaie, Clermont, Saint-Siméon, Saint-Irénée, Saint-Aimé-des-Lacs, et Notre-Dame-des-Monts pourront intervenir, dans le futur, en bordure des cours d’eau à l’aide de cordes et en utilisant les techniques appropriées.

« C’est un projet qui est porteur de sens […] De se concerter ensemble, c’est gagnant-gagnant pour les services d’incendie », soutient le directeur adjoint du Service de sécurité incendie de La Malbaie, Christian Tremblay.

Plusieurs facteurs sont venus peser dans la balance. M. Tremblay explique que les cadres sur le sauvetage nautique qui faisaient état des différents objectifs de performance du service incendie ont joué un rôle important dans leur décision. 

« Ça nous a amenés à évaluer nos besoins, en fonction de notre territoire et des affluents, nous on est venu à la conclusion que le sauvetage riverain était ce qui convenait le plus avec nos besoins », poursuit-il.

Le décès des deux pompiers à Saint-Urbain en mai 2023 est également venu éveiller les esprits, selon lui.

« L’été, il y a du monde partout », ajoute-t-il.

La formation a été offerte par la firme Sauvetage Nautique. Les pompiers se sont notamment entraînés au lancer de la corde, mais aussi sur les bonnes techniques de communication dans ce type d’intervention. « C’est bien beau travaillé sur comment lancer les sacs, mais c’est ça le nerf de la guerre. La communication, l’organisation et la planification font en sorte que l’intervention se passe bien », explique son président et directeur général, Sylvain Gariépy.

Il rappelle également que la formation offerte par sa firme est adaptée selon les besoins des différents SSI. « Elle est effectuée en fonction de l’environnement et des réalités sur le terrain. Ce n’est ni une formation pour Québec ou Montréal », précise M. Gariépy.

Un deuxième volet de la formation pourrait être donné ultérieurement où des exercices en bordure de rivière seront réalisés avec des instructeurs certifiés. « Nous allons analyser les options en compagnie des services incendies et nous allons présenter ça aux élus qui vont prendre la meilleure décision possible », termine Sylvain Gariépy.