Protection des lacs : Saint-Aimé présente un plan sur trois ans

La municipalité de Saint-Aimé-des-Lacs a présenté son plan d’action sur trois ans dans le but de protéger l’ensemble des plans d’eau répartis sur son territoire.

Ce plan d’action, réalisés dans les derniers mois par la municipalité, s’appuie sur huit problématiques, qui étaient ressorties à lors d’une rencontre informelle tenue l’automne dernier entre la municipalité et l’Association pour la protection de l’environnement du Lac Nairne (APELN). « Il s’appuie sur une approche de collaboration avec les citoyens plutôt qu’une approche coercitive », a énoncé la mairesse de Saint-Aimé-des-Lacs, Claire Gagnon.

Il y a d’abord les installations septiques, ensuite la végétation des bandes riveraines, puis les chemins, allées d’accès et ponceaux. On compte aussi parmi ces problématiques les herbicides et fertilisants, les savons et les détergents, les pratiques agricoles, forestières et sportives nautiques, ainsi que la présence de plantes aquatiques exotiques envahissantes.

Plus de 36 objectifs et actions sont proposées pour contrer ou limiter les impacts de ces problématiques sur un échéancier de trois ans, soit de 2025 à 2027.

Les problématiques visant l’apport en phosphore et leur impact dans la prolifération des cyanobactéries au lac Nairne y sont abordés. Des inspections des installations septiques et la mise aux normes de celles-ci, la protection des bandes riveraines pour limiter le ruissellement et le transport de nutriments dans le lac et les cours d’eau, les bonnes pratiques agricoles et forestières et la mise en place d’outils de sensibilisation sont privilégiés.

Par rapport à la pratique de sports nautiques au lac Nairne, la Municipalité prévoit tenir une consultation auprès de toute la population pour mettre en place des mesures. Cette consultation aura lieu en 2025 pour une mise en place dès 2026.

Le plan d’action traite également de l’apport élevé en sels et minéraux dans l’eau du lac Sainte-Marie. Des pourparlers ont été entrepris avec le ministère des Transports et de la Mobilité durable pour qu’il apporte des corrections alors que des données cumulées à l’été 2024 et l’hiver 2025 viennent étayer la problématique.

Les mesures visant à lutter contre l’apparition d’espèces exotiques envahissantes sont maintenues et bonifiées.

Une somme totale de 130 000 $ sur les trois prochaines années sera investie. Ils serviront à l’inspection des installations septiques, à la caractérisation des bandes riveraines des principaux lacs, à l’achat d’arbustes pour la régénérescence des bandes riveraines et la refonte des réglementations en matière d’urbanisme.

« Nous croyons à la collaboration des citoyens pour l’atteinte des objectifs qui visent la protection de l’ensemble des plans d’eau du territoire », estime Mme Gagnon.

Le plan d’action sera bientôt rendu disponible sur le site web de la municipalité.