Saint-Urbain dévoile son projet signature

Saint-Urbain a présenté les grandes lignes de son projet signature. Jusqu’à 3,3 M$ pourraient investis, en tout et partout, dans les prochaines années, pour réaménager le cœur du village.

Le projet, proposé par la firme de génie-conseil, Nvira, redonnerait vie à des espaces tels que le parc situé devant le centre communautaire, la cour d’école, ainsi que le parc des sports. « Saint-Urbain a un environnement communautaire particulier qui a toujours existé et qui va grandir et s’améliorer avec ce projet », estime la mairesse Claudette Simard.

La municipalité souhaite premièrement aménager une zone communautaire tout près de son église, ainsi qu’un parc urbain devant son centre communautaire. Ces lieux comprendraient notamment un gazebo, un terrain de pétanque, une aire de pique-nique et un four à pain extérieur. Selon les dires de la mairesse, ces deux secteur pourraient être les premiers à voir le jour.

Le secteur de l’école Dominique-Savio servira de lieu de transition pour le nouveau secteur. Une cure de rajeunissement complète est notamment prévue pour atteindre un objectif pour le développement des jeunes avec l’aménagement d’aires sportives et d’espaces d’apprentissages et de rassemblements. Le débarcadère d’autobus sera aussi repensé, alors que les véhicules passeront maintenant par la rue du Moulin.

En ce qui a trait au palier sportif, il demeure, mais serait grandement modifié. L’actuel terrain de tennis laissera place à une patinoire couverte. L’endroit pourrait servir, pendant l’été, comme terrain de tennis, de pickelball, ou encore de hockey-balle.

Une reconstruction complète du chalet des loisirs, comme mentionné par le passé, est aussi prévue dans le projet.

Le terrain de balle molle sera déplacé vers un terrain actuellement vacant. Son lieu actuel sera remplacé par un espace pour le volley-ball, ainsi qu’une zone de rassemblement de style Agora dédié à des pour fêtes et spectacles.

Une zone pour la détente sera également aménagée en bordure de la rivière du Gouffre.

Pour terminer, la firme propose une zone axée sur l’agriculture, où un jardin communautaire et une forêt nourricière pourraient y prendre place.

«  Le projet pourrait coûter globalement entre 2,5 M$ et 3,3 M$  », indique le directeur général de la municipalité, Martin Guérin. C’est pour cette raison que le projet sera réalisé par phase, dans le but d’impacter le moins possible le portefeuille des citoyens.

Les citoyens ont eu la chance de poser leurs questions et faire état de certaines craintes quant au projet. Le directeur général ainsi que la mairesse ont rappelé que le projet proposé par la firme est qu’une ligne directrice et qu’il peut être sujet à changements avant son aboutissement final.