Les maires de l’est de la région sont sans équivoque : ils veulent le maintien de la pérennité des services à la traverse de Baie-Sainte-Catherine/Tadoussac et à celle de Saint-Siméon/Rivière-du-Loup.
Une résolution en ce sens a été adoptée à l’unanimité plus tôt aujourd’hui lors de la séance du conseil des maires.
Selon la préfet Odile Comeau, les problèmes vécus dernièrement aux deux installations génèrent beaucoup d’incertitude et d’imprévisibilité. « Ce n’est pas bon, ce n’est pas favorable à notre développement, à notre situation ou même au bien-être de la population ici dans l’est de la Capitale-Nationale, donc c’est important pour nous de le manifester auprès de la STQ », affirme-t-elle.
Elle ajoute que le calendrier demeure assez flou pour le moment, raison de plus de témoigner l’insatisfaction du conseil à la société d’État.
Mme Comeau croit toutefois que la construction d’un pont enjambant la rivière Saguenay et reliant Baie-Sainte-Catherine et Tadoussac est une piste de solution intéressante pour régler les enjeux vécus à au moins une des deux traverses. « C’est un projet d’avenir, c’est un projet qui peut être structurant pour l’est et pour la Côte-Nord, […] je pense qu’il faut envisager ce projet avec optimisme », mentionne la préfet.
Elle est toutefois consciente que le montant de 4,2 milliards de dollars avancé par l’étude qui a été présenté plus tôt aujourd’hui par Québec n’est qu’une estimation et qu’elle risque de fluctuer si le projet vient à se concrétiser. Elle prêche donc pour la prudence dans ce dossier.
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