L’Union des producteurs agricoles de la Capitale-Nationale-Côte-Nord veut obtenir des engagements clairs de la part des partis fédéraux quant à la réciprocité des normes en vigueur dans l’industrie agroalimentaire québécoise.
Dans un communiqué diffusé plus tôt aujourd’hui, l’UPA explique que les normes actuellement en vigueur dans la province figurent parmi les plus strictes au monde, ce qui n’est pas le cas pour les produits importés de l’étranger. L’organisation stipule que ce contexte « crée une distorsion de concurrence inacceptable et compromet la viabilité de nombreuses entreprises agricoles d’ici ».
Selon le président Yves Laurencelle, « il est inacceptable que les agricultrices et les agriculteurs du Québec soient pénalisés pour avoir adopté des pratiques responsables ». Il demande donc au prochain gouvernement fédéral de se pencher sur cette problématique afin que les produits provenant d’ailleurs soient soumis à des exigences semblables.
L’UPA propose également plusieurs pistes de solution : mieux reconnaître les pratiques agricoles locales au niveau des différents accords commerciaux, opter pour un étiquetage de produits plus transparent envers le consommateur et faire plus d’efforts relativement à la souveraineté alimentaire.
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