Les préoccupations des pompiers sont légitimes, dit le préfet Lavoie
Le préfet de la MRC de Charlevoix estime que les préoccupations exprimées par les pompiers » concernant le regroupement en sécurité incendie « sont légitimes ».
Patrick Lavoie a entendu ce qui se dit dans certaines casernes qui « ne veulent pas être gérées par Baie-Saint-Paul. C’est une décision administrative », dit-il.
« Les questionnements sont normaux. C’est du changement. Ici, à Saint-Hilarion, les pompiers ont apporté de bonnes réflexions et on a retenu certaines de leurs idées », ajoute-t-il précisant « que la première étape est d’asseoir tout le monde autour de la table pour négocier l’entente ».
La date importante est le 30 avril. Les maires vont se réunir pour décider de la suite des choses. Cinq des six municipalités ont dit oui pour passer à la prochaine étape.
Le préfet ajoute que les changements proposés ne seront pas effectifs le 1er janvier prochain. « Tout est à planifier ; l’organigramme, les budgets, les demandes de subventions, etc.. », dit le politicien qui croit que cette démarche « doit se vivre même si elle a causé un certain choc au départ ».
Patrick Lavoie a aussi vu la position du conseil de Petite-Rivière-Saint-François qui a dit oui pour « aller voir ». Il mentionne que « les conseils ont des questions et qu’on n’a pas toutes les réponses. Il existe aussi une certaine proximité entre les pompiers et des membres des conseils », fait-il observer.
Le préfet Lavoie a également entendu qu’une douzaine de membres du service sécurité incendie de Petite-Rivière-Saint-François voulait démissionner si la résolution du conseil avait été un oui inconditionnel au projet. « Ça arrive que des conseils soient plus frileux que d’autres », dit-il en rappelant que l’important dans le moment est d’engagé le dialogue.
« Le consultant a indiqué que des menaces de démission surviennent dans des processus du genre, mais qu’elles ne se concrétisent que rarement. Ils doivent aussi se demander pourquoi sont-ils devenus pompiers? Le regroupement ne changera pas leur travail. Les objectifs poursuivis par l’optimisation sont la sécurité des pompiers, l’atteinte des exigences gouvernementales et le service à la population », dit-il également.
Cela dit, le préfet est heureux que les conseils se présentent à la table. « Ils seront là pour la première étape. Je comprends la position de L’Isle-aux-Coudres. Il manque des réponses pour tout le monde. C’est dans la rédaction de l’entente que les réponses vont tomber», dit-il.
Il termine en disant que pour sa municipalité, le regroupement est la bonne approche. « Comme maire, c’est ma seule option pour rencontrer les exigences », ajoute-t-il avant de conclure en disant que ce qui se passe en sécurité incendie « n’est pas une étape pour faire de la MRC de Charlevoix une grande ville.
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