Guerre commerciale : Galveco garde le cap

Par Le Charlevoisien 4:09 AM - 14 avril 2025
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Mélanie Simard et Charles Simard de Galveco discutent lors du Salon de l’emploi, tenu au Domaine Forget le 12 avril.

Les ambitions des investisseurs derrière le projet Galveco n’ont pas diminué. Pas même une inquiétude, selon ce que nous a confié le promoteur, Charles Simard

« Ça ne nous inquiète pas trop. Selon nos plans, on a uniquement 20 % d’exportations indirectes. 80 % seront pour le Canada et le Québec », commente M. Simard, président de Galvéco, ce mégaprojet de 70 millions $ qui fabriquera des pièces d’acier galvanisé.

Qui plus est, « on est dans les temps et dans les budgets», dit-il, questionné au beau milieu du Salon de l’emploi pour amorcer le recrutement de la centaine de travailleurs nécessaires au départ de la production début 2026.

« Il y a déjà des demandes pour nos produits. Le marché n’a pas changé. L’intérêt est là », jure M. Simard.

Et le bois d’oeuvre

L’incertitude est certes plus grande du côté du Groupe Lebel, œuvrant dans l’industrie du bois d’œuvre, secteur déjà aux prises avec des tarifs douaniers de 14 %.

« Nous sommes dans l’incertitude c’est certain. Nous, à Saint-Hilarion, on fait dans la première transformation du bois, mais notre entreprise est capable de s’adapter », confiait Robin Guérin, du Groupe Lebel.

L’été dernier, les tarifs sur le bois d’œuvre canadien avaient grimpé de 8,05 % à 14,54 %. Cette fois-ci, le taux pourrait atteindre 34,45 %, selon un avis « préliminaire » du gouvernement américain.

Il n’y a pas que Saint-Hilarion qui est liée économiquement à cette industrie. Clermont, avec la papetière, est parmi les 900 municipalités qui dépendent de l’industrie du bois d’œuvre, selon le Conseil de l’industrie forestière du Québec (CIFQ).

Sitec épargné

Chez Sitec, à Saint-Urbain, propriété du géant américain Cambria, on se réjouissait de ne pas être touché, du moins pour le moment.

« On ne connaît pas le futur. Nous avons les mêmes clients depuis 20 ans, notamment à Bécancour et au Saguenay », réagissait Alain Gravel de Sitec, qui exploite notamment du quartz d’une mine entre Saint-Urbain et le Saguenay.

Mélanie Simard et Charles Simard discutent lors du Salon de l’emploi, tenu au Domaine Forget le 12 avril.

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