Élections fédérales : Alex Ouellet-Bélanger veut causer la surprise

Le candidat du Parti libéral du Canada dans Montmorency-Charlevoix, Alex Ouellet-Bélanger, désire causer la surprise lors du scrutin du 28 avril. L’ingénieur de carrière a entrepris sa tournée de la circonscription.

La passion pour la politique n’a jamais été bien loin de M. Ouellet-Bélanger, lui qui était un féru du domaine lors de ses études universitaires. « Ma passion pour la politique était dormante jusqu’à tout récemment. Elle s’est réveillée avec le contexte étrange que nous vivons présentement. […] J’ai eu très peu de temps pour prendre ma décision », explique-t-il en entrevue avec Le Charlevoisien.

Il croit d’ailleurs que son chef, Mark Carney, est le mieux placé pour négocier avec le président américain. « J’ai trouvé ça très intéressant de voir quelqu’un d’extrêmement compétent à ce poste. Il a été gouverneur de la Banque du Canada pendant la crise économique de 2008 et gouverneur de la Banque d’Angleterre pendant le Brexit. Je me suis dit que j’aimerais vraiment d’embarquer dans cette équipe-là », soutient-il.

M. Ouellet-Bélanger a certaines idées quant aux enjeux qui touchent les Charlevoisiens, mais il ne compte pas faire une campagne avec des idées « pré-faites ». « C’est une très grande circonscription et la plus belle à mon avis. On va rencontrer les gens et comprendre ce qu’ils vivent », assure le candidat libéral.

L’homme de confiance pour le PLC n’est pas inconnu à la région de Charlevoix, même s’il habite à Boischatel. Sa belle-famille possède entre autres une résidence à Baie-Saint-Paul depuis une vingtaine d’année. « On aime également aller skier au Mont Grand-Fonds, aller dans les galeries d’art sur la rue Saint-Jean-Baptiste et nous comptons aller à la prochaine édition du Festif ! », complète M. Ouellet-Bélanger.

L’effet Carney ?

Selon les plus récentes projections de Canada338, le PLC aurait repris des plumes dans le comté depuis l’élection de Mark Carney à titre de chef de la formation politique. Il irait chercher près de 24 % des intentions de vote dans Montmorency-Charlevoix.

« Ça fait deux jours que je suis officiellement candidat. Je désire, avant tout, me faire connaître », répond à cela Alex Ouellet-Bélanger.

Il avoue toutefois qu’il aimerait être le premier député libéral à être élu dans Charlevoix, chose qui n’a pas été réalisée depuis 1984. « On est dû et on va travailler fort pour », termine le candidat.

Les pancartes électorales à son effigie seront très bientôt installées dans la circonscription.