Yves Simard appuie sur l’accélérateur et développe plus vite que prévu l’Écoquartier des Moissons à Baie-Saint-Paul.
« Je veux que ça avance et qu’on puisse paver des rues », lance-t-il.
Les impacts de la guerre des tarifs avec les États-Unis et la morosité qu’ils engendrent sont loin de refroidir les ardeurs de l’homme d’affaires. « C’est quand même un chantier complexe dans le contexte. Je n’ai pas encore découvert la recette pour faire de l’argent facile », dit-il pour illustrer que tous projets comportent des risques.
Yves Simard rappelle que « Baie-Saint-Paul ne sera plus jamais la même avec ce développement qui fera l’objet d’investissements de 200 M$. C’est une ville dans la ville », dit-il.

Sur le site, l’action ne manque pas. La succursale de la future succursale Consignaction est en chantier à côté du bâtiment qui abritera des restaurants.


Plus loin, on est dans les gros travaux pour aménager les infrastructures.
De nouvelles rues sont aménagées. Les terrains se vendent et des promoteurs d’ici et d’ailleurs vont construire des logements. Un investisseur de Québec va en bâtir 40 sur trois terrains.
« Dans le contexte économique actuel, l’immobilier demeure une valeur sûre », dit-il en faisant référence à son développement aux Éboulements où des investisseurs ont fait de bonnes affaires.

La crise du logement représente un frein pour plusieurs entreprises qui ne peuvent pas recruter de nouveaux travailleurs puisqu’ils n’arrivent pas à se loger. « L’avenir passe par l’immigration », croit-il. « Pas de logement, pas de travailleur. C’est aussi simple que ça. Ça devient un avantage pour les entreprises de loger leurs employés. On est rendu là », continue-t-il.
Le promoteur assure qu’il y « aura de tout » dans l’Écoquartier des Moissons. Il vise même à ce qu’une garderie s’y implante. « La place est déjà prévue », confie-t-il.
Le terrain mystère

L’homme d’affaires sourit quand on lui lance que le premier terrain commercial est le « terrain mystère ». Il est vendu, mais la transaction n’est pas encore intervenue. « L’annonce viendra après la signature », dit le promoteur qui reste de glace lorsqu’on lui soumet le nom de possibles acquéreurs.
Yves Simard admet que « plusieurs chaînes de tous les secteurs » discutent avec lui. Des chaînes déjà installées dans la région commencent à « évaluer un possible déménagement dans l’écoquartier des Moissons ».
Au fil des années, le promoteur a attiré plusieurs bannières dans la région. Il n’a pas le goût d’arrêter. Il continuera tant que la réponse du public sera bonne.
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