France D’Amour, Daniel Boucher et Geneviève Jodoin au Festival Pour un Instant

Par Jean-Baptiste Levêque 7:00 PM - 27 mars 2025
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Les fondateurs du Festival Pour un Instant, Angélique Boulet et Gérald Delmas, la porte-parole Geneviève Jodoin et leurs partenaires lors du lancement de la 2e édition.

La deuxième édition du Festival Pour un Instant prouve que celui-ci se taille une place dans l’écosystème des festivals de musique estivaux. France D’Amour, Daniel Boucher et Geneviève Jodoin seront à La Malbaie pour cette messe de la chanson francophone qui se tient du 6 au 8 juin.

Mêlant découvertes et artistes de renoms, la programmation propose des concerts payants et d’autres gratuits. Une soirée découverte présentant Alex Doré et Véronique Bilodeau ouvrira les festivités.

L’église anglicane de Cap-à-l’Aigle accueillera Marily Dorion, suivie de Roxane Filion et ses Chansons oubliées. Un artiste originaire de l’endroit, Richard Charest présentera le spectacle Depuis St-Raphaël, rue du village où il a grandi et où se déroulent les festivités.

Geneviève Jodoin se produira l’après-midi dans les jardins de Cap-à-l’Aigle et France D’Amour est attendue pour un spectacle « intime et sans artifice », tel que mentionne un communiqué du festival. Les festivités se terminent par un mélange Irlande/Québec avec le trio Grosse Isle puis « le légendaire Daniel Boucher et sa quête identitaire québécoise ».

Du vent dans nos voiles : une chanson, un vidéoclip et une campagne de sociofinancement

Pour promouvoir ce festival de chanson francophone, la fondatrice Angélique Boulet a eu l’idée de créer… une chanson. Elle a pour cela approché sa complice et porte-parole du festival, Geneviève Jodoin. Il en résulte « une chanson rassembleuse, mettant en lumière l’identité québécoise et la résilience culturelle dont elle fait preuve ».

« Du vent dans les voiles », interprétée par Geneviève Jodoin et Angélique Boulet lors du lancement du Festival Pour un Instant.

« On a besoin de vivre du beau avec tout ce qu’il se passe dans le monde et la difficulté pour les festivals d’exister malgré leur créativité, alors on sème un peu de bonheur tout en lançant une campagne de sociofinancement », partage Angélique Boulet.

En effet, malgré ses 30 partenaires et commanditaires, le festival ne bénéficie ni de subventions fédérales, ni provinciales. « Tout repose sur ma capacité à mobiliser des commanditaires et les instances locales. On a une communauté extraordinaire dans Charlevoix, mais sur du moyen et long terme, cela ne sera pas suffisant pour la pérennité du Festival », confie l’organisatrice du Festival.

L’objectif de campagne via La Ruche est de 10 000 $, un montant qui permettra à l’OBNL de payer une partie des cachets d’artistes, des techniciens et des autres frais. La direction du Festival, après bientôt 18 mois de travail, reste 100 % bénévole.

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Anne Jean
Anne Jean
20 jours il y a

Espérons Le Soleil de la partie. Il est parfois subventionné aussi🙂. Bon vent nous y serons.