La grève aux traversiers de L’Isle-aux-Coudres et Baie-Sainte-Catherine débute ce dimanche

Les officiers de navigation et officiers mécaniciens de la Société des traversiers du Québec déclenchent une grève de trois jours ce dimanche dans plusieurs traverses, dont celles de L’Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive et Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine.

La grève débute précisément à 6h le 23 mars et se termine le 25 mars à 19 h. Des services essentiels seront maintenus pour ces deux traverses.

L’Isle-aux-Coudres/Saint-Joseph-de-la-Rive

• Dimanche de 7 h à 23 h : départs en alternance aux heures de chaque rive en débutant à L’Isle-aux-Coudres (16 traversées) — un seul navire 
• Lundi de 6 h à 23 h : départs en alternance aux heures de chaque rive en débutant à L’Isle-aux-Coudres (17 traversées), avec une 18^e traversée de Saint-Joseph-de-la-Rive à L’Isle-aux-Coudres — un seul navire
• Mardi de 6 h à 19 h : départs en alternance aux heures de chaque rive en débutant à L’Isle-aux-Coudres (13 traversées) — un seul navire

Tadoussac/Baie-Sainte-Catherine 

• De 22 h à 7 h : départ aux 2 heures de chaque rive (9 traversées) — un seul navire
• De 7 h à 8 h : départ aux 30 minutes de chaque rive (2 traversées) — un seul navire
• De 8 h à 22 h : départs simultanés aux 40 minutes de chaque rive (43 traversées) — 2 navires

Ces trois jours de grève font partie d’un mandat de 10 jours de grève voté en juin 2024, portant le nombre de journées de grève écoulées à cinq. Le syndicat des Métallos rappelle que les officiers de navigation et officiers mécaniciens sont sans contrat de travail depuis deux ans et n’ont pas obtenu d’augmentation salariale depuis maintenant plus de trois ans.

Les négociations achoppent principalement sur les salaires et le recours à la sous-traitance. Les officiers de la STQ gagnent 10 $ de moins l’heure que des officiers qui font un travail comparable ailleurs au Québec.

« Pour le bien-être de la population, il nous semble important que le gouvernement débloque les mandats nécessaires au règlement de ce conflit. On a attendu bien trop longtemps et le gouvernement ainsi que sa société d’État font traîner encore plus les choses en longueur », souligne le représentant syndical des Métallos pour le secteur maritime, Luc Laberge.