L’année 2024 du Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul a été marquée par une forte augmentation de ses visiteurs et de nouveaux projets, comme la Placette Desjardins. Dans un contexte économique incertain, 2025 sera l’année de la consolidation pour l’organisme culturel.
« On a parti de nouveaux projets, mais il faut les consolider pour qu’ils puissent perdurer dans le temps. Beaucoup de nouveaux projets, ça peut être lourd pour l’équipe. Il faut miser sur ce qu’on fait de bien », affirme la directrice générale et conservatrice en chef du musée, Gabrielle Bouchard.
Lors de l’assemblée générale annuelle qui avait lieu ce soir, la dg a cité en exemples la Placette Desjardins qui a attiré à elle seule plus de 2 000 personnes en saison estivale, la médiation culturelle dans les écoles de la région ou encore l’utilisation de la mezzanine comme lieu d’expositions en lien avec la communauté.
Le président du c.a., Mathieu Simard, a renchéri sur la Placette Desjardins. « C’est la première année qu’on a vraiment mis de l’avant de sortir. Avec la placette, on est allé chercher les gens à l’extérieur, puis je pense que ça a été très apprécié. Il y avait bien des gens qui ne seraient jamais venus au musée, c’était un super bon coup. »
2024 a aussi été une année record pour la fréquentation du musée avec 17 500 visiteurs, alors qu’habituellement ce nombre tournait autour de 10 000 par année.
L’année a également marquée par d’importants travaux de réfection de la toiture et de remplacement du système de ventilation qui ont coûté près de 800 000 $ à l’organisme. « Il y avait eu des gros travaux en 2010, on avait refait la brique à l’extérieur. On était rendu à la toiture. Le carnet de santé est pas mal actuel », indique Mathieu Simard.
Le MACBSP a cumulé 1,9 M$ de revenus en 2024, contre près de 2 M$ en dépenses, occasionnant une perte de 163 776 $, épongés toutefois par un fonds de prévoyance réservé notamment pour les travaux.
Malgré la crise de financement en culture, Mathieu Simard ne croit pas que le musée sera coupé pour son fonctionnement. « Une baisse serait vraiment mal perçue. On s’attend que les montants soient gelés jusqu’aux élections. Pas d’augmentation ni de baisse non plus. »
Gabrielle Bouchard note toutefois que la subvention au fonctionnement « n’a pas bougé depuis depuis des années, ça n’a jamais été indexé, alors c’est comme si ça baisse parce que les coûts augmentent. »
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