Mercredi dernier, j’ai assisté à la séance mensuelle du conseil municipal de Saint aimé des lacs , pour l’occasion la mairesse Claire Gagnon avait invité M Claude Bouchard de la firme Benoit Côté comptable agrées afin d’expliquer les résultats financiers de la Municipalité.
Une fois la présentation de M Bouchard terminée , la mairesse Gagnon l’a remercié et comme M Bouchard s’apprêtait à quitter la salle , un citoyen a demandé poliment la permission de poser une question directement au comptable Bouchard .
C’est alors que la mairesse Gagnon s’est empressée de refuser au citoyen de poser sa question prétextant que la séance de question était planifiée à la fin de la séance municipale.De quel droit une élue peut refuser à un citoyen de poser une question sur les états financiers de la municipalité ! Selon moi, c’est un geste antidémocratique qui n’honore ni la mairesse Gagnon ni le conseil municipal qui aurait dû s’opposer à la décision de la mairesse Gagnon de refuser à un citoyen de poser sa question directement au comptable Bouchard .
Selon moi , il y a un changement de culture qui doit être fait au conseil municipal de Saint-Aimé-des-Lacs. Au lieu de considérer les citoyens comme des nuisances et des vaches à lait dont le seul rôle est de payer des taxes et surtout de ne pas poser de questions embarrassantes pour les gestionnaires , je souhaiterais que le conseil municipal traite les citoyens comme des clients qui amènent des revenus à la municipalité et qui dans la majorité n’obtiennent aucun service de cette municipalité.
La mairesse Gagnon aurait dû se réjouir qu’un citoyen veuille s’ informer sur les finances de la ville , au contraire elle lui a refusé le droit de parole. Pitoyable.
Aldé Massicotte, citoyen de Saint-Aimé-des-Lacs
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La période de question est prévue à la fin de la séance. C’est dans l’ordre du jour. Il faut respecter un certain décorum pour bien gérer une séance municipale. Mai il ne faut pas outre mesure passer à côté d’une démarche démocratique. On a vu ici à La Malbaie accorder un délai de 3 minutes aux citoyens pour arriver à débattre de son point de vue ou encore de ses interrogations. Pas besoin de mentionner que l’exercice n’a pas plu à certains citoyens qui ont choisi de quitter la salle plutôt que de faire rire de lui. On a l’impression que les élus se protègent ou craignent ces questions. Ou encore ne veulent pas élaborer ni dans les détails écrits sur les procès verbaux, mentions ou encore sur les avis prévus dans l’ordre du jour. Cette période de question est extrêmement importante pour les citoyens qui n’ont parfois que ce moyen pour se faire entendre.