Alors que le Syndicat des Métallos annonce une grève de trois jours en mars pour les officiers de navigation et officiers mécaniciens de la Société des traversiers du Québec, le maire de L’Isle-aux-Coudres critique vertement la gestion du dossier par la société d’État et le gouvernement.
« On se répète, on se répète… Il fallait s’attendre à ça », réagit d’abord Christyan Dufour à l’annonce d’une grève du 23 au 25 mars. « C’est désolant que la STQ et le gouvernement ne mettent pas l’emphase pour régler ce conflit (plutôt que) de laisser le secteur des traversiers dans l’incertitude », ajoute-t-il.
Le maire considère que l’employeur des travailleurs de la traverse fait preuve de « manque de respect, après deux ans sans convention collective. C’est aberrant. »
La situation pèse aussi sur cette municipalité dépendant du tourisme à l’approche de la saison estivale. « L’été s’en vient et on a encore une épée de Damoclès sur la tête, c’est hallucinant », se désole Christyan Dufour.
Face à cette situation, le maire de L’Isle-aux-Coudres compte accentuer la pression, notamment en effectuant une sortie médiatique le 18 mars prochain. « Cette administration, ça ne marche plus », lance-t-il, exaspéré.
Enfin, concernant le niveau de services essentiels qui n’est pas encore déterminé lors des trois jours de grève, Christyan Dufour pense qu’il devrait ressembler aux journées de grève ayant eu lieu en 2024. « Comme la dernière fois, l’ambulance sera la priorité numéro un et il y aura des bateaux surtout aux heures de pointe », estime l’élu.
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