Quatre femmes inspirantes

Qu’est-ce que la députée Caroline Desbiens, la préfet Odile Comeau, la directrice générale du Domaine Forget, Ginette Gauthier et la directrice générale de l’auberge La Marmite Amélie Bergeron ont en commun ?

C’est ce que Fairmont Le Manoir Richelieu a tenté de savoir dans le cadre d’une activité dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

La discussion a été passionnante et a permis d’en apprendre beaucoup sur les quatre femmes qui ont eu des parcours et des carrières bien différents.

La formule décontractée a permis à l’animatrice de l’échange Angélique Lauzier d’aller chercher des moments importants de la vie des quatre invités.

Ginette Gauthier a révélé avoir effectué ses travaux universitaires dans sa voiture pendant qu’elle attendait ses enfants qui pratiquaient des activités sportives. Odile Comeau a été coopérante au Rwanda et au Niger. Amélie Bergeron ne se laisse plus distraire par des personnes qui l’empêchent d’avancer. Caroline Desbiens a chanté devant 145 000 personnes.

C’était surtout dans les « vraies affaires » qu’elles ont levé le voile sur des pans de leur vie privée qui, comme on pouvait s’en douter, est entrelacée avec leur vie professionnelle.

Caroline Desbiens échoue dans la conciliation travail et vie de famille. « Il faut se donner le droit de ne pas être capable », dit-elle et « surtout ne pas attendre que tout soit parfait ».

Amélie Bergeron qui travaille dans l’entreprise familiale avec son conjoint également avoue avoir besoin de faire des pauses pour se changer les idées. « Je passe en mode avion. C’est important pour moi de le faire », dit celle qui est aussi vice-présidente de la SDC de Pointe-au-Pic.

« Pour occuper un travail passionnant, ça prend un conjoint compréhensif. Tout le monde doit y croire », a exposé Ginette Gauthier sur ce thème.

Odile Comeau a livré son secret : « on ne peut pas faire tout très bien sans être aidée.  Il n’y a pas de recette parfaite. C’est un travail d’équipe », dit-elle.

Le thème abordant la fierté d’une réalisation a permis de faire ressortir les talents d’organisatrices et les capacités d’Amélie Bergeron de réunir du monde au tour d’un événement qui connait du succès : l’ouverture des terrasses de Pointe-au-Pic.

L’évolution du Domaine Forget et de son festival est au sommet des fiertés professionnelles de Ginette Gauthier qui n’a pas manqué de rappeler que la salle de concert de l’établissement en avait inspiré d’autres au Québec.

« J’ai osé en posant ma candidature comme conseillère et comme mairesse de Saint-Irénée. Être élue et faire avancer des choses, c’est très gratifiant », a indiqué Odile Comeau.

Caroline Desbiens est revenue sur ce qui lui a valu le titre de Guerrière de l’eau de la Commission des pêcheries des Grands Lacs.

Il a beaucoup été question de confiance et de détermination dans les témoignages. Deux ingrédients essentiels pour avancer, mais qui ne tombent pas du ciel.

« J’ai appris à me faire confiance » a reconnu la députée. « Moi, j’ai changé les choses. Je me suis écouté et j’ai changé de choses », a indiqué Amélie Bergeron. « Les défis, les peines et les difficultés doivent devenir un plan d’action », a souligné Odile Comeau. « Un défi, c’est gagnant », dit Ginette Gauthier.

La beauté avec cette soirée c’est qu’elle a permis de faire découvrir l’histoire de quatre femmes qui chacune dans leur secteur ont fait exploser le plafond de verre. Elles y sont parvenues parce qu’elles croient en ce qu’elles font.

C’est la seconde année que Fairmont Le Manoir Richelieu organise cette activité en collaboration avec le comité Diversité et inclusion de la chaîne. « Le but est de célébrer la femme dans tout ce qu’elle fait et de mettre la lumière sur des Charlevoisiennes qui brillent », ont expliqué Éléonore Hazar-Garnier et Cloé Daumas.

Le directeur général du plus grand hôtel de la région, Emmanuel Perot, a mentionné que 53% des gestionnaires du Fairmont le Manoir Richelieu sont des femmes.