Le taux de diplomation des filles a baissé de 10 %

Par Jean-Baptiste Levêque 4:50 AM - 28 février 2025
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Le taux de filles diplômées du secondaire a baissé de 10 % dans Charlevoix en 2024. Photo archives

Selon des données provisoires, le taux de diplomation et de qualification des filles au secondaire après sept ans a baissé de presque 10 % entre 2023 et 2024. Le Centre de services scolaire de Charlevoix (CSSDC) s’explique mal cet écart et émet les effets de la pandémie comme hypothèse.

Le Tableau de bord de l’éducation indique que le taux de diplomation et de qualification au secondaire après sept ans a diminué de 4,2 % dans Charlevoix entre 2023 et 2024, passant de 81,4 % à 76,8 %, alors que selon le rapport annuel du CSSDC, la cible est de 86 %.

Cette baisse est grandement attribuée aux filles, qui sont passées de 90,9 % à 81,1 %, alors que garçons stagnent autour de 72,5 %.

« Il est difficile d’expliquer le résultat des filles de cette cohorte », admet la directrice des services du secrétariat général et des communications du Centre de services scolaire de Charlevoix, Michèle Moreau.

« On peut par contre se rappeler que la cohorte 2023-2024 a vécu le plus fort des impacts de la pandémie de COVID-19 sur les activités scolaires lors de deux années névralgiques pour la réussite. Ils étaient, pour la plupart, en secondaire 3 lors de l’année 2019-2020 et en secondaire 4 en 2020-2021 », avance-t-elle comme cause possible.

Le CSSDC n’est cependant pas inquiet pour les prochaines cohortes. « Les données partielles pour la cohorte 2024-2025 montrent déjà un taux de diplomation de 87,4 % chez les filles après seulement 7 ans », précise Michèle Moreau.

Le CSSDC affirme avoir mis plusieurs moyens en place pour l’atteinte de sa cible de 86 % : « le suivi des élèves à risque de non-diplomation s’est intensifié, les écoles secondaires ont toutes intégré des cibles en lien avec la diplomation dans leur projet éducatif respectif, une veille constante se porte sur les résultats des matières à sanction et sur le suivi des unités de sanction », énumère la directrice des communications.

L’utilisation de l’intelligence artificielle pour soutenir la prévention du décrochage scolaire a aussi été déployée récemment.

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