L’opposition demande la tête de trois ministres caquistes, dans la foulée du fiasco du virage numérique à la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
Le Parti libéral a ainsi réclamé mercredi le départ du ministre du Numérique, Éric Caire, de la ministre des Transports, Geneviève Guilbault, et de son prédécesseur, François Bonnardel, pour avoir notamment tenté de camoufler les déboires du système SAAQclic.
Le premier ministre François Legault a indiqué qu’il avait encore confiance en son ministre Éric Caire.
Un article du quotidien «Le Devoir» a révélé mercredi que l’un des hauts responsables de la mise en place de ce système à la SAAQ, Karl Malenfant, avait rencontré M. Caire à de nombreuses reprises et l’avait prévenu des défaillances du projet.
La semaine dernière, un rapport de la vérificatrice générale indiquait que ce fiasco allait coûter 500 millions $ de plus que ce qui était prévu, soit 1,1 milliard au total.
Jusqu’à maintenant, le gouvernement caquiste a nié toute responsabilité et assure qu’il n’avait pas été mis au courant et qu’on lui avait même menti.
Mais selon le chef de l’opposition officielle, Marc Tanguay, les membres du cabinet Legault ne peuvent échapper à leur responsabilité ministérielle.
«Ils n’assument pas leurs responsabilités ministérielles, la conséquence, c’est qu’ils quittent, clairement», a-t-il affirmé en mêlée de presse mercredi matin.
Réclame-t-il la démission des trois ministres? a demandé un journaliste.
«Oui, et ça, la décision, ce n’est pas moi. On peut demander tous les jours, la démission du ministre, on ne l’aura pas. Mais c’est à François Legault de réaliser l’importance de ce qui se passe. Il cache la vérité et il a une responsabilité ministérielle qui est bafouée. La conséquence, c’est que le ministre devait quitter.»
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