Elle avait aimé : un regard moderne sur le Charlevoix du 19e siècle

Par Jean-Baptiste Levêque 6:00 AM - 23 février 2025
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Extrait de la couverture du roman « Elle avait aimé » de Nicole Simard. Photo courtoisie

Pour son premier roman, Elle avait aimé, l’auteure Nicole Simard remonte le fil de ses origines charlevoisiennes pour porter un regard moderne sur les années 1830, sur fond de colonisation du Saguenay – Lac-Saint-Jean par des investisseurs de La Malbaie.

« Je suis passionnée d’histoire et de généalogie. Je me suis beaucoup intéressée à mes ancêtres. La majorité venait de Saint-Étienne, devenu Pointe-au-Pic. Ma mère est née à La Malbaie », explique Nicole Simard, elle-même native de Saguenay.

L’auteure s’est particulièrement intéressée à l’histoire de son arrière arrière grand-mère, dont le père était un enfant illégitime. « Comment Alexandrienne Murray pourra-t-elle s’épanouir malgré la misère et le contexte ultrareligieux de l’époque? Née avant son temps et dotée d’un caractère fort ainsi que d’une détermination peu commune, sa volonté la poussera à vouloir élucider les ouï-dire des villageois concernant son père », lit-on en résumé du livre.

Nicole Simard a aussi constaté que « l’histoire de Charlevoix à cette époque est peu connue. Mes ancêtres ont colonisé le Saguenay – Lac-Saint-Jean. » Elle a ainsi construit « deux récits parallèles, entre la quête de vérité d’une femme et la colonisation par la Société des vingt-et-un ».

Son œuvre aura nécessité dix ans de recherche et deux ans d’écriture. « C’est une fiction, mais le trois quart est vrai. Les dates et événements sont appuyés sur des faits historiques. Mon arrière arrière grand-mère n’est pas forcément pareil, je ne l’ai pas connue! », soutient-elle.

Nicole Simard a choisi de porter un regard moderne sur son récit. « Je suis une grande lectrice, mais en général les romans historiques me laissaient sur ma faim. Je voulais traiter de sujets contemporains. »

Une façon pour elle de rejoindre le public actuel tout en rendant hommage aux ancêtres qui « ont tracé nos pas ».

Nicole Simard, résidente de Saint-Tite-des-Caps, publie son premier roman.

Un lancement du livre en présence de l’auteure aura lieu le 1er mars, de 13h à 16h, à l’Auberge du Sportif, à Saint-Tite-des-Caps. Nicole Simard présentera également son œuvre aux salons du livre de l’Estrie, de Québec, du Saguenay-Lac-Saint-Jean et de Montréal.

Elle aurait aimé est disponible en librairies, dont celle de Baie-Saint-Paul.

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