Pas moins du quart des plaintes et signalements déposés au Protecteur national de l’élève dénonce des actes de violence et des actes sexuels, révèle le premier rapport annuel de l’organisme déposé jeudi à l’Assemblée nationale.
On y apprend que le Protecteur a reçu 1006 plaintes en 2023-2024, mais en avait traité et conclu 447 au 30 juin 2024.
Les plaintes et signalements relatifs à des actes de violence ou d’intimidation représentent 11 % du total, soit 108 plaintes.
Il y a eu 109 plaintes portant sur un acte de violence à caractère sexuel, et 32 signalements relatifs à des actes de violence à caractère sexuel, pour une somme de 141.
Le total des deux, 249 plaintes, équivaut grosso modo à 25 % des plaintes acheminées.
Sur les 77 plaintes traitées concernant un acte de violence à caractère sexuel, 45 ont été jugées fondées et 24 non fondées, tandis que 8 ont été envoyées en «facilitations» ou jugées «impossible de se prononcer».
Sur les 60 plaintes traitées pour violence et intimidation, 26 ont été jugées fondées, 29 non fondées et 5 transmises en «facilitations».
C’est dans la région des Monts-et-des-Labours que le plus grand nombre de plaintes ont été déposées, 102, ce qui correspond à la région de Lanaudière et la partie sud de la région des Laurentides.
Ce n’est que si on additionne les trois régions scolaires qui recoupent l’île de Montréal qu’on arrive à un total supérieur, 142.
Parmi les autres motifs dans les plaintes qui ont été traitées, il y a en troisième place «attitude relationnelle et intervention éducative», en quatrième, «classement de l’élève», en cinquième, «plan de service intersectoriel individualisé», ensuite, «transport scolaire», puis «règles de conduite, politiques et règlements», etc.
Dans 92 % des cas, les recommandations associées aux plaintes et signalements traités entièrement ont été «acceptées en totalité» par les centres de services scolaires.
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