La fièvre du Festif! au petit écran

Par Jean-Baptiste Levêque 4:50 AM - 19 février 2025
Temps de lecture :

Clément Turgeon, directeur général et artistique du Festif! de Baie-Saint-Paul, dans « La fièvre des festivals ». Photo courtoisie

Une série documentaire, La fièvre des festivals, plonge dans les coulisses de quatre festivals du Québec, dont Le Festif! de Baie-Saint-Paul. On y dévoile le quotidien de « ceux et celles qui tiennent ces célébrations à bout de bras ».

L’idée originale de la série vient de sa productrice déléguée, Renée-Claude Vigneault, qui a elle même travaillé dans le milieu des festivals. « Dans bien des situations, elle se disait : ça ferait de la bonne télé », raconte le réalisateur, Charles Gervais.

Celui-ci voit la série de six épisodes comme « une célébration de toute cette énergie dépensée pour de grands moments d’émotion collective ». 36 jours de tournage ont été nécessaires pour suivre la chronologie des quatre festivals, « de la préparation jour 1 au démontage ».

L’équipe a choisi quatre événements de différentes régions et différentes saisons : le Carnaval de Québec, les Francos de Montréal, le Festival western de St-Tite et Le Festif! de Baie-Saint-Paul.

« Les portes des festivals ont été grandes ouvertes », confie le réalisateur, qui a vécu le Festif! comme « un coup de cœur ».

« C’est le plus petit, il est porté par seulement quelques personnes. Clément (Turgeon, directeur du Festif!) en parle comme d’un chaos contrôlé. Tout peut arriver n’importe quand. On y vit quelque chose de surprenant, de magique. On ne voit pas ça ailleurs. L’événement s’est professionnalisé, mais il reste organique. »

Autre constat du réalisateur : les festivals sont « à l’image de leurs fondateurs. C’est très vrai pour Clément. C’est comme si tu es derrière ses yeux, sans filtre », illustre Charles Gervais.

Les équipes de festivals font face à de nombreux imprévus lors des événements. Le tournage de la série n’y a pas fait exception. « Il y a eu un grand redoux au Carnaval de Québec quand on a tourné. On était en pleine gestion de crise. Au Festif, le système météo est complexe, on a été confronté à une menace de vent de 110 km/h », donne le réalisateur en exemples.

Charles Gervais croit que les festivals font partie de l’ADN des Québécois. « Le Québec est un des endroits où on a le plus de festivals per capita. On a besoin de vivre quelque chose ensemble et on a décidé de se l’offrir comme société », conclut-il.

La fièvre des festivals sera diffusée dès le 20 février sur les ondes de Télé-Québec.

Galerie photo

S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires