Une quinzaine de membres du Service sécurité incendie de Baie-Saint-Paul ont ajouté une spécialité avec la formation sauvetage sur glace.
Ils ont passé trois jours avec les formateurs de la firme Sauvetage nautique et sauté dans les eaux du fleuve Saint-Laurent pour développer de nouvelles compétences.
Il faut se rappeler que c’est un plan triennal que s’est donné l’équipe du chef Alain Gravel pour peaufiner le volet sauvetage nautique.

Comme le rappelle le formateur Sylvain Gariépy, « la limite d’intervention est fixée par la Ville. Oui, le sauvetage nécessite des investissements en ressources humaines et financières pour rencontrer les normes et ce que les interventions exigent. Tout est basé sur l’analyse de risques en fonction du territoire couvert. C’est la capacité de l’organisation qui fait foi de tout », explique-t-il.

Après une partie théorique sur la sensibilisation, les pompiers ont plongé au cœur de la matière du volet opérationnel samedi et dimanche. Comment se rendre et se déplacer sur les glaces, l’entrée dans l’eau et faire un premier contact avec une victime sont des éléments qui ont été enseignés.
16 heures de formation s’ajouteront aux 18h suivies la fin de semaine dernière. « Il y a un volet de nuit et sauvetage multiples qui a été légèrement abordé », mentionne le formateur.

« Tout le monde va réussir en fonction des rôles et responsabilités de chacun. L’équipe est dynamique et elle est formée de membres qui ont été sélectionnés. Ils ont tous les capacités d’accomplir le sauvetage sur glace. On leur enseigne la technique. L’important, c’est que tout le monde parle le même langage », analysait Sylvain Gariépy après la seconde journée de formation.

Sauvetage en embarcation et Gestion d’intervention sont les formations à venir. Dans le cas de Baie-Saint-Paul, on oublie les interventions sur le fleuve. L’emphase sera mise sur les interventions riveraines, à proximité des rives et sur glace. « Ce n’est jamais au large que ça se passe. Oui, une embarcation du type autovideur ou à déploiement rapide sera nécessaire. Cet équipement pourra être utilisé à l’année », dit également Sylvain Gariépy.

« Le SSI ne doit jamais dépasser sa capacité d’intervention. Il a devoir de moyens et non de résultats. Les pompiers ne se mettent pas en danger pour aller sauver des gens. C’est ça aujourd’hui avec les normes et règlements en vigueur », soutient le formateur.

Les capitaines Dominique Maltais et Sébastien Davis avaient suivi cette formation alors qu’ils étudiaient pour devenir des pompiers professionnels. « C’est dans les meilleures formations suivies. Je réapprends aujourd’hui. Entre ce que j’ai appris en 2012 et aujourd’hui, ç’a beaucoup changé », mentionne Sébastien Davis.

Les capitaines n’étaient pas les seuls qui étaient « motivés » par cette formation. « Les gars le sont également et la formation est bien préparée », signale Dominique Maltais.
Possédant les bases, elle voyait dans la formation une mise à niveau, mais elle admet que le volet gestion, qui vient avec son grade, l’a grandement intéressé.
« Mon hamster a roulé vite. J’ai essayé de capter le plus d’éléments possibles. Je me projetais dans la gestion d’une intervention. La beauté de la chose avec une formation c’est qu’on peut se tromper et apprendre. Les formateurs nous poussent à prendre des décisions » poursuit-elle.

La formation a aussi permis aux capitaines de découvrir « la capacité de l’équipe » qu’ils devront garder motiver et faire pratiquer.
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Bravo au service d’incendie de BSP vs permettez à vos pompiers et pompières une accréditation et expérience de métier de plus ils seront en mesure d’intervenir en cas d’urgence sachant qu’ils ont l’équipement et la formation requise pour intervenir,de façon à éviter la situation secteur Montmagny riv des loups ou une femme emprisonnée ds son véhicule ds la dite riv avait péri, alors que le service avait de l’équipement mais n’était formé…
Fecilations pour votre proactivité!
Giles Robin
Baie Saint Paul