Malgré une légère baisse, les cas de chlamydia restent élevés dans Charlevoix. 37 infections ont été recensées en 2024, alors que tous les autres types d’infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) comptent cinq cas ou moins.
L’année 2023 marquait un record en cinq ans avec 40 cas. On compte donc trois cas de moins en 2024, mais leur nombre demeure plus élevé que les chiffres enregistrés depuis 2018, qui tournaient autour de 25 cas par année.
Le CIUSSS de la Capitale-Nationale n’y voit cependant pas de situation alarmante. « Dans la région de Charlevoix, on constate que les nombres de cas sont stables par rapport à l’année dernière », assure Mariane Lajoie, porte-parole du CIUSSS.
La situation est un peu plus préoccupante dans la grande région de Québec. « En 2024, les nombres de cas d’ITSS déclarées demeurent élevés par rapport à la moyenne des cinq années précédentes. Deux infections ont augmenté en 2024, soit la syphilis infectieuse et l’hépatite B », souligne la porte-parole.
En effet, on compte 162 cas de syphilis infectieuses, soit trois fois plus que les années 2019, 2020 ou 2022. 129 cas d’hépatite B ont été répertoriés, alors qu’ils étaient en bas de 75 par année avant 2023.
Le CIUSSS rappelle que « les ITSS ne sont pas banales et elles peuvent avoir des conséquences sérieuses si elles ne sont pas traitées », par exemple l’infertilité ou une grossesse ectopique. Le seul moyen de savoir si une personne est atteinte est de faire un test de dépistage, gratuit et confidentiel.
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