Développement durable :  Tourisme Charlevoix va accélérer le pas

Par Dave Kidd 5:00 AM - 31 janvier 2025
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Michèle Moffet et Claudia Villeneuve (Tourisme Charlevoix), Annie Bouchard ( Le Massif de Charlevoix), Josée Gauthier (Domaine Frais Air) et Mitchell Dion (Tourisme Charlevoix). Photo courtoisie.

Un grand brassage d’idées se déroule depuis hier et se poursuit aujourd’hui à Québec à l’occasion du 1er Sommet du tourisme innovant et durable  baptisé Les Grands Remous.

400 professionnels en tourisme et en innovation du Québec et de l’étranger échangent et stimulent les idées pour relever les défis d’une industrie en pleine adaptation qui doit oser pour se démarquer à l’échelle mondiale.

Comment l’industrie peut-elle s’adapter aux nouveaux courants, aux changements technologiques et climatiques, mais également à de nouvelles façons de concevoir les offres de services tout en étant proactif en matière environnementale ?

La question n’est pas simple, mais les organisateurs sont persuadés de pouvoir susciter l’émergence et l’intégration de solutions innovantes en s’inspirant des meilleures pratiques à travers la planète, en partageant les idées et en tissant des liens entre les différents acteurs de l’industrie touristique québécoise, les startups et les experts, lit-on dans le communiqué annonçant l’événement.

Le directeur général de Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion est un des participants. Il constate que son organisation « n’est pas dans le champ ». Il voit une occasion d’ouvrir les horizons en regardant ce qui se fait ailleurs. La conférence de Jean Lemire est « un coup de fouet quand tu vois les signaux d’alarme de devoir agir rapidement. C’est motivant et alarmant quand on regarde les changements climatiques», dit-il.

Pour ceux qui l’ignorent, Jean Lemire est un biologiste et émissaire aux changements climatiques et aux enjeux nordiques et arctiques au ministère des Relations internationales et de la Francophonie.

Tourisme Charlevoix a adopté sa planification stratégique en développement durable au printemps 2023. Les expériences relatées aux Grands Remous vont dire à Mitchell Dion « qu’on n’est pas en avance au Québec et qu’il est temps d’appuyer à fond sur l’accélérateur du véhicule électrique », illustre-t-il.

Parmi les choses qui pourraient avancer plus vite dans notre région, le directeur général nomme l’ajout d’une ressource en changements climatiques et une enveloppe pour la transition énergétique. « Une nouvelle cohorte d’entreprises avec la certification Biosphère pourrait aussi se faire. Mais, ce processus, il faut le faire pour les bonnes raisons et non parce qu’un autre l’a fait », dit-il.

En plus des changements climatiques « qu’on voit » toutes les saisons, « les touristes changent leurs habitudes de voyage. Ils vont s’informer davantage et mieux s’informer sur les destinations.  La nature exige des changements et les touristes sont consciencieux », termine Mitchell Dion.

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Anne Jean
Anne Jean
2 mois il y a

Les changements climatiques, le sujet de l’heure. Mais attardez vous aussi sur le pouvoir d’achat des voyageurs. Les bourses sont liées par obligation financière. Ce qui fait en sorte d’impacter la consommation et la boîte à l’imagination afin épargner dans le séjour de toutes sortes de façon. La vie coûte chère.