Quai de Saint-Siméon : investissements de 30 M$

Par Victor Carré 4:45 AM - 25 janvier 2025 Initiative de journalisme local
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Le quai brise-lames de Saint-Siméon a connu d'importants travaux dans les dernières années. D'autres sont prévues dans le futur. Photo Archives

Peut-être que 170,5 M$ sont prévus pour construire de nouvelles installations au port de Gros-Cacouna pour accueillir la traverse Bas-Saint-Laurent/Charlevoix, mais le quai de Saint-Siméon aura également sa part de travaux aux cours des prochaines années.

Le maire de la municipalité, Sylvain Tremblay, a rappelé, lors de la plus récente séance du conseil, que des investissements allant jusqu’à 30 M$ sont anticipés pour le quai brise-lame en prévision de l’entrée en service du Saaremaa 1. Les travaux consisteraient plus précisément à adapter l’actuel débarcadère avec le nouveau bateau.

Le navire d’origine norvégienne, construit en 2010 et acquis en 2019 par la Société des traversiers du Québec STQ, sera 18 mètres plus long que le NM Trans-Saint-Laurent. Les deux vaisseaux possèdent toutefois la même largeur, soit de 18 m.

Le Saaremaa 1 s’occupera de la liaison entre Saint-Siméon et Cacouna dès 2028. Photo tirée du site web de la STQ

Miser sur l’intermodalité

Par ailleurs, le maire s’est également dit ravi de la décision prise par le gouvernement, soit d’étirer la saisonnalité des opérations à 11 mois, en prévision de l’implanter à l’année. « Ce qu’on a fait comme démarche depuis les 16 dernières années va finalement aboutir », se réjouissait-il.

M. Tremblay croit aussi au concept d’intermodalité qu’apportera le futur service, tant au niveau touristique, qu’économique.

« Il y a des possibilités pour les entreprises pour qu’elles puissent venir s’installer ici pour y entreposer des marchandises l’été et, ensuite, les transporter en hiver de l’autre côté », estime-t-il

« Compte tenu qu’il y a un délai avant la mise en vigueur de liaison Cacouna/Saint-Siméon, ça peut les aider à se préparer », poursuit le maire.

Sylvain Tremblay comprend par ailleurs que la perte du traversier à Rivière-du-Loup, au détriment de Cacouna, est « importante » pour la communauté louperivoise. « C’est de notoriété », rappelle-t-il, en faisant aux 115 ans d’histoire maritime liant les deux pôles.

D’ici là, le NM Trans-Saint-Laurent continuera de voguer entre les deux rives au moins jusqu’en 2028, date à laquelle le contrat entre la STQ et la compagnie Clarke arrivera à échéance.

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