Après avoir connu son lot de difficultés dues à la pandémie et aux multiples reports forcés de son déménagement au sein de Maison Mère, l’Auberge des Balcons est enfin sur une belle lancée. L’organisme accueille encore des investisseurs pour compléter sa campagne d’obligations.
Le directeur général de l’auberge, Hugo Leblanc-Dufour, se rappelle du mois de juin 2023 comme un tournant pour l’organisme. « Il y a eu en même temps le déménagement de l’auberge, l’ouverture du bistro et mon arrivée à la direction. »
Les Balcons avaient investi de grosses sommes dans ces changements et doublé son équipe. Un an et demi plus tard, le pari est remporté. « Le bilan financier de 2024 est positif. On est confiant pour les prévisions à venir », se réjouit le dg.
« C’est assez rare en hôtellerie et en restauration de faire des profits dès la première année », souligne à côté de lui Yves Giroux, l’un des membres du conseil d’administration.
Malgré sa vocation sociale, l’Auberge des Balcons est bien loin de dépendre des subventions. Celles-ci ne représentent que 5 % de son chiffre d’affaires, évalué à près de 1 million $. Dans un même ordre d’idée, sa campagne de financement actuelle fonctionne avec des obligations plutôt que des dons ou des commandites.
Entamée le 10 novembre 2024, la campagne a déjà amassé 125 000 $ sur un objectif de 155 000 $. La formule, qui prend la forme de placements par tranche de 1 000 $ avec des taux d’intérêt de 5 à 6 %, permet à l’organisme de s’assurer un coussin financier pour les prochaines années.
« Quand tu investis dans ta communauté, dans des lieux culturels, ça a un impact plus bénéfique sur ton quotidien. C’est un lieu vivant, un superbe point de rencontre entre les touristes et les gens de la place », plaide Yves Giroux.
Sa collègue administratrice du c.a., Kimberly-Ann Côté, voit aussi l’auberge et le bistro comme « un essentiel de Baie-Saint-Paul. C’est chaleureux, invitant, multigénérationnel. »

Développer le potentiel
Le directeur général est maintenant en mode développement, notamment pour la cuisine du bistro. « Il y a eu une grosse progression dans la qualité de la cuisine. On a une nouvelle cheffe depuis septembre. On veut maximiser nos équipements, d’abord comme traiteur à l’interne pour la location de la salle, puis en prêt-à-manger dans le congelé », explique Hugo Leblanc-Dufour.
Côté hébergement, le déménagement dans le bloc 1 de Maison Mère a permis à l’auberge de jeunesse de diversifier son offre de chambres, qui sont au nombre de 29. « Toutes ont des lavabos, le tiers ont des toilettes privées. On peut aussi bien dormir dans une suite que dans un dortoir de huit lits à 26 $ la nuit », détaille le dg.
Pour l’équipe des Balcons, rester abordable demeure une priorité. « C’est un choix social pour que tout le monde ait accès à Baie-Saint-Paul. Mais on ne sert pas juste une clientèle à petit budget. Des clients du Germain viennent prendre un verre ici ou même reviennent pour y dormir », poursuit le directeur.
La salle de spectacle du bistro connait aussi un bon succès. « On a une bonne réputation auprès des artistes, on croule sous les demandes de booking », illustre Hugo Leblanc-Dufour, alors que la salle attire aussi des commanditaires. « C’est nouveau, il y a Menaud et peut-être bientôt un autre. Le bistro nous a permis de nous professionnaliser. »

La salle de spectacle est d’ailleurs maintenant reconnue comme un lieu de diffusion culturel officiel par le gouvernement du Canada, et pourrait l’être bientôt par celui du Québec.
La campagne d’obligations se termine le 10 février. Tout investisseur intéressé peut contacter l’auberge.
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