Parcs nationaux : des grèves au printemps ?

Les opérations du Parc national des Grands-Jardins, tout comme celui des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie, pourraient se voir impacter en raison de possibles grèves. Sinex3 | Parc national des Grands-Jardins
Les employés de la Sépaq membres du Syndicat de la fonction publique et parapublique du Québec (SFPQ) seront bientôt appelés à se prononcer pour la mise en place de moyens de pression pouvant mener à la grève générale illimitée dès le printemps.
C’est ce que révèle le syndicat dans un récent communiqué. Les Parcs nationaux des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie et des Grands-Jardins font notamment partie des établissements de la Sépaq en négociation.
La convention collective des quelque 2 500 travailleuses et travailleurs de la Sépaq est échue depuis plus d’un an, soit depuis le 31 décembre 2023. Les points en litige concernent entre autres l’augmentation du revenu disponible, la flexibilité de gestion, la mobilité du personnel ainsi que sa rétention.
Le SFPQ réclame que la négociation, entreprise il y a plus d’un an, débloque et que le gouvernement offre des salaires décents aux travailleuses et travailleurs de la Sépaq.
Actuellement un employé des parcs nationaux gagne en moyenne 16,59 $ l’heure, « ce qui représente moins d’un dollar de plus que le salaire minimum au Québec », mentionne le SFPQ.
« Nous sommes très conscients des impacts que pourrait avoir un conflit de travail sur la clientèle qui fréquentera les parcs, les réserves, les campings et les autres lieux de villégiatures de la Sépaq dans les prochains mois. Pour éviter une escalade de moyens de pression, le gouvernement Legault devra délivrer les mandats nécessaires pour faire avancer la négociation », affirme le président général du SFPQ, Christian Daigle.
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