Alors que la Côte-Nord accueille à l’heure actuelle un bateau de croisière en période hivernale pour la première fois de son histoire, une question se pose. Charlevoix pourrait-elle être une prétendante pour accueillir des navires de croisières ?
« Pourquoi pas, on demeure ouvert », lance le maire de La Malbaie, Michel Couturier. Seulement, il faudrait d’abord que le quai de Pointe-au-Pic soit reconnu comme une destination par l’Association des croisiéristes du Saint-Laurent. Une démarche qui a été entreprise par la Ville de La Malbaie depuis déjà quelques années. « On va continuer à les interpeller là-dessus, ça, c’est certain », assure-t-il, tout en spécifiant que le processus d’adhésion est complexe.
Présentement, cette association est composée de neuf ports d’escale, soit Montréal, Trois-Rivières, Québec, Saguenay, Baie-Comeau, Sept-Îles, Havre-Saint-Pierre, Gaspé et les Îles-de-la-Madeleine.

Le directeur général de Tourisme Charlevoix, Mitchell Dion, estime aussi que le concept amené par ce type de croisières est très intéressant. « Une compagnie comme Ponant possède des navires qui rejettent une empreinte carbone plus faible comparativement à de gros paquebots. […] Je pense que ça se marierait bien avec la philosophie qu’on compte appliquer pour les prochaines années », mentionne-t-il.
Le maire et le DG de l’association touristique croient que la région à un bon potentiel, notamment avec les nombreux attraits qu’elle possède. « On a deux stations de ski, un casino, le Parc national des Hautes-Georges-de-la-Rivière-Malbaie et celui des Grands-Jardins, et j’en passe », énumère M. Couturier. « On a des attraits de calibres internationaux. […] L’hiver, c’est une saison où on cherche également à amener plus d’affluence », rappelle M. Dion.
La dernière fois que des croisiéristes ont accosté à Pointe-au-Pic remonte à 2018.
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Mais pourquoi le flaire des lobbys n’a pas mené la ville vers l’aboutissement de négociations sérieuses avec l’association pour ensuite être de la partie. Quelle attitude tiède. Vous n’avez pas le loisir d’attendre que l’on vous sollicite, prétention mal placée, vous devez aller au devant et percer ce marché. On le voit aujourd’hui encore. On ne fait pas partie de la parade. « Oui on a fait il y a quelques années des démarches mais rien n’a abouti ». Alors quoi on relance, on relance et on relance. Vous qui dites travailler depuis longtemps sur cette filière. Permettez moi de douter de votre efficacité. D’ailleurs des ressources d’expérience et compétentes doivent être embauchées pour y arriver.
Il y a longtemps que je cogne sur le clou de l’accueil des croisières au quai de Pointe-au-Pic. Pour en avoir fait plusieurs moi même dans les Caraïbes et en Europe, je connais tout le potentiel d’affaires pour les attraits de la région et le développement qui pourrait être créé. Mais je ne crois pas qu’il y ait une véritable volonté politique, on est dans l’attentisme et la langue de bois. Il n’y a personne dans Charlevoix-Est pour mener un tel dossier mais le démarchage, au delà du boy club des ports il est très possible de contacter les compagnies de croisière leur présenter la destination. Il n’a plus de véritable volonté de développement . On se contente de l’arrivée non garantie de l’hôpital dans le contexte actuel. Oui aux croisières et pas seulement en hiver.