Les compressions dans le milieu de santé n’ont pas encore fait beaucoup de vagues dans Charlevoix, qui compte moins de postes abolis que dans d’autres milieux dans la Capitale-Nationale.
Trois postes d’infirmières auxiliaires, qui étaient vacants depuis un an, ont été abolis à l’hôpital de La Malbaie. Pour Baie-Saint-Paul, seulement un poste d’infirmière à temps complet à l’urgence a subi le même sort. Il était aussi vacant depuis un an.
Les compressions demeurent une source de stress pour le personnel.
« Pour Charlevoix, on est chanceux, il n’y a eu aucune chaîne de supplantation puisque les postes concernés n’étaient pas pourvus. On assurera quand même une vigie surtout pour le poste à l’urgence puisque cela demande du temps de former une infirmière à l’urgence. Dans la Capitale-Nationale, les milieux urbains et Portneuf sont parmi les plus touchés », souligne Caroline Gravel, présidente du syndicat de personnelles en soins de la Capitale-Nationale – FIQ.
Certains facteurs ont également aidé la situation pour les deux hôpitaux d’ici. « Depuis 2017, je n’avais jamais vu Charlevoix aussi bien dotée. La cohorte d’infirmières, qui est arrivée l’an dernier, et qui a réussi sa formation a aidé. Il y a beaucoup moins de TSO (temps supplémentaire obligatoire). Pour le moment, on constate une belle rétention parce qu’elles ont été bien accompagnées. On verra dans quelques années si elles souhaitent demeurer dans la région », ajoute Mme Gravel.
Le CIUSSS de la Capitale-Nationale recevra d’ailleurs une deuxième cohorte d’une vingtaine d’infirmières en mars 2025.
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