Concentrations : le Protecteur de l’élève pourrait intervenir, mais sous certaines conditions

Le Protecteur national de l'élève est Jean-François Bernier. Il occupe cette fonction depuis la création du poste en 2023. Image : Site web - Protecteur national de l'élève
Le protecteur national de l’élève pourrait intervenir dans le dossier de l’abolition des concentrations pour un certain nombre d’élèves à l’École secondaire du Plateau. Toutefois, avant de tomber entre ses mains, certaines conditions liées aux deux premières étapes du processus de traitement des plaintes doivent être remplies.

C’est ce que confirme au Charlevoisien la conseillère aux communications pour le Protecteur national de l’élève, Nicole Stipaničić. Les parents ou élèves voulant faire une plainte devront cependant, avant toute chose, l’envoyer au Centre de services scolaire de Charlevoix, ainsi qu’au protecteur régional de l’élève.
Habituellement, la protectrice régionale de l’élève responsable du territoire de Charlevoix, ainsi que de 15 autres Centres de services scolaire au Québec, est Chloé Corneau.
Elle est cependant absente du travail. « Durant cette période, les plaintes et signalements reçus pour sa région d’assignation sont traités par ses collègues protectrices et protecteurs régionaux de l’élève », assure Mme Stipaničić.
Un pouvoir de recommandations, plutôt que d’exécution
Les conclusions transmises par les protecteurs régionaux ou national de l’élève, à la suite de leur enquête, contiennent des recommandations qui ne sont pas nécessairement exécutoires. « Elles sont généralement acceptées à 92 % et implantées à 88 % », précise la porte-parole.
Elle ajoute que les protecteurs assurent les suivis auprès des organismes scolaires sur l’implantation de ces recommandations.
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