La fin des activités du Train de Charlevoix relance chez de nombreux internautes le rêve de voir une piste cyclable être aménagée le long du fleuve entre Québec et La Malbaie.
Aux dernières nouvelles, Chemin de fer Charlevoix a annoncé que la voie ferrée serait cédée au CN comme le prévoit l’entente signée avec cette compagnie au moment de l’acquisition du tronçon Limoilou-Clermont. C’est le nom du tronçon.
Il faudra voir maintenant quand la reprise sera effective, les intentions du CN et les options possibles.
Même si beaucoup de monde voit la piste cyclable comme le futur attrait majeur de Charlevoix, il y a loin de la coupe aux lèvres, disent deux intervenants également adeptes du vélo.
Les intervenants ne rejettent pas cette option, mais demeurent très prudents. « On doit d’abord comprendre la suite des choses », souligne Mitchell Dion, directeur général de Tourisme Charlevoix.
Le préfet de la MRC de Charlevoix Patrick Lavoie tient sensiblement le même discours. « Il y a beaucoup trop d’inconnus dans le moment. On doit avoir l’heure juste », dit-il.
Si le tronçon Québec-Limoilou devenait disponible, Mitchell Dion croit qu’une piste cyclable à cet endroit serait « un produit de calibre international ». Ce n’est toutefois pas son organisation qui en serait le promoteur.
La MRC de Charlevoix n’est pas prête non plus à ce moment-ci à se présenter comme la locomotive de ce projet. Le préfet Lavoie soumet quand même l’hypothèse de ce tracé pour la Route verte que veut implanter le ministère des Transports et de la Mobilité durable.
« La question se pose », dit-il ajoutant « qu’on peut lancer des idées, mais qu’une sérieuse réflexion sera nécessaire pour la suite des choses ».
L’aménagement d’une piste cyclable et son entretien représente assurément des millions de dollars. « Il y a toujours un aspect financier », rappelle le préfet Lavoie. « D’anciens chemins de fer ont été convertis. Il existe différents plans d’affaires comprenant un accès gratuit et d’autres pas », mentionne Mitchell Dion.
Le directeur général de Tourisme Charlevoix rappelle aussi qu’il n’a jamais souhaité la disparition du Train de Charlevoix et qu’il est « trop tôt », selon lui, pour discuter d’un tel projet.
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Toutes les belles réalisations et les projets porteurs ont été travaillés longtemps d’avance. On le dit ici, une portée internationale. Mobilisons et travaillons d’arrache pied en impliquant toute la région derrière ce projet qui deviendra une fierté régionale. Rassembleur. On l’a fait ailleurs. On peut le faire chez-nous. Le CN, à mon avis, n’a pas d’intérêt commercial pour ce tronçon de voie ferrée. Ils savent depuis très longtemps que ce n’est pas viable pour le transport ferroviaire rencontrant tous les mêmes problèmes antérieures. À « Go » …
Ce serait une erreur monumentale et partout au Québec on se mord les doigts d’avoir perdu une infrastructure clé aussi importante. Il faut une bonne utilisation de la voie ferrée, pour les personnes et les marchandises. Mettre aux poubelles la plus belle voie ferrée de l’est du continent serait un très mauvais calcul.
Depuis 20 ans Groupe le Massif avait justement la responsabilité que ça fonctionne, y incluant l’ajout de nouveaux clients et le transport de marchandises, ceci avec des dizaines de millions publics en échange. Où est l’erreur monumentale? Où sont les responsabilités? Où est le bilan public? Avant d’aller plus loin ça prendrait une solide réflexion en effet.
Faux, je ne suis convaincu que les gens du Témiscouata (juste en face) sont bien heureux du Petit-Témis.
Le train ne transportait qu’une fraction de l’achalandage prévu de la piste cyclable. Encore bien plus de gens vont bénéficier de ce magnifique tronçon, à lair libre et sans bruit.
Beaucoup de questions en suspend, un bilan s’impose tout d’abord à partir des objectifs premiers du plan directeur anti-resort et inclusif de Territoire le Massif inc. lancé en grandes pompes par Daniel Gauthier en 2005. Qui devait faire quoi, à quel prix et comment ont été utilisés les dizaines de millions publics?