La perspective d’une course à la direction du parti divise les libéraux
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Le premier ministre Justin Trudeau quitte une conférence de presse après avoir annoncé sa démission en tant que chef du Parti libéral à l’extérieur de Rideau Cottage à Ottawa, le lundi 6 janvier 2025. LA PRESSE CANADIENNE/Sean Kilpatrick
À Ottawa, l’attention s’est rapidement tournée vers la question de savoir qui remplacera Justin Trudeau, qui a annoncé lundi qu’il quitterait ses fonctions de premier ministre et de chef libéral dès qu’un nouveau chef serait choisi.
Mais certains anciens conseillers libéraux sont divisés sur la rapidité avec laquelle le processus devrait se dérouler.
Le Parlement devant reprendre ses travaux le 24 mars, le successeur de M. Trudeau aura peu de temps pour diriger le gouvernement avant que celui-ci ne tombe au premier vote de confiance.
Mais une course à la direction rapide laisse aussi peu de temps à l’électorat du parti pour connaître les candidats.
Aucun député en exercice n’a officiellement déclaré son intention de se présenter, mais les spéculations vont déjà bon train à Ottawa sur les candidats qui pourraient briguer le poste.
Parmi eux figure la ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, que le «New York Times» a présentée le mois dernier comme la successeure potentielle de M. Trudeau, et l’ancienne ministre des Finances, Chrystia Freeland, dont la démission surprise peu avant les vacances de Noël a servi de catalyseur aux appels renouvelés à la démission du chef libéral.
Le ministre des Finances, Dominic LeBlanc, la leader parlementaire, Karina Gould, la ministre des Transports, Anita Anand, le ministre de l’Industrie, François-Philippe Champagne, et le ministre de l’Énergie, Jonathan Wilkinson, seraient également tous en train d’envisager une éventuelle candidature.
D’autres candidats de premier plan ont également spéculé sur leur intention de briguer la direction du parti, notamment l’ancien gouverneur de la Banque du Canada Mark Carney et l’ancienne première ministre de la Colombie-Britannique Christy Clark, qui ont tous deux fait l’objet d’attaques publicitaires conservatrices ces dernières semaines.
Dans une déclaration, M. Carney a indiqué qu’il était «encouragé et honoré» par le soutien qu’il a reçu des députés libéraux et des libéraux de partout au pays qui souhaitent que le parti avance «avec des changements positifs et un plan économique gagnant».
«C’est ce qu’il faudra pour vaincre Pierre Poilievre, pour remettre le Canada sur les rails et pour bâtir l’économie la plus forte qui fonctionne pour tous les Canadiens», a-t-il affirmé. «Je vais examiner cette décision de près avec ma famille au cours des prochains jours.»
L’ancien député de Montréal Frank Baylis a été le premier à déclarer publiquement son intention de briguer la direction du Parti libéral dans une entrevue accordée lundi au «Hill Times».
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