Une auberge plus que centenaire, à l’architecture coquette, pignon sur fleuve. Un « projet pour bricoleur », certes, mais un prix raisonnable pour le marché charlevoisien. L’occasion était belle, alors Daniel Bergeron la saisit! Peut-on s’improviser aubergiste ? Avec beaucoup de volonté, de travail et le support indéfectible de la famille, tout est possible!
« L’auberge était à l’abandon, fermée depuis deux ans. Mon père a acheté sur un coup de tête en se disant « je vais apprendre » et il a bien fait ça! », relate en souriant la fille de Daniel Bergeron et Marie Huot, Amélie.
Les femmes de la famille sont impliquées dans l’aventure. « Ma mère gère l’équipe de ménage des chambres et toute la gestion que personne ne veut faire. C’est elle qui fait toutes les décorations saisonnières! », relate Amélie. Sa sœur Camille met aussi son grain de sel dans l’aventure. C’est elle qui gère notamment les réseaux sociaux de l’auberge familiale (l’Instagram est absolument craquant!).
Il faut dire que la déco des lieux est charmante. Suspensions et mobilier vintages, banquettes garnies de coussins colorés, fine vaisselle d’une autre époque : visiblement, quelqu’un ici adore chiner chez les antiquaires et dans les brocantes! « C’est moi! », confesse en riant Amélie Bergeron.
Depuis quelques années, Amélie gère la salle à manger et la cave à vin « de terre et de pierre » de l’Auberge La Marmite.
« J’ai un bac en relations industrielles et un certificat et socio, mais j’ai travaillé plusieurs années en restauration, dont sept ans au Bootlegger. Je donnais un coup de main ici de temps en temps, mais je suis arrivée officiellement et définitivement dans le décor de La Marmite avec la pandémie. Après maintes hésitations, j’ai d’ailleurs décidé de reprendre l’auberge avec mon amoureux! » Le processus est en cours pour que le duo prenne la relève de l’entreprise. Vertige!
Le conjoint d’Amélie et Charlevoisien de souche Félix Lavoie officie dans les cuisines.
Il travaille avec les produits les plus locaux possibles. On ne trouvera pas de saumon du Chili dans l’assiette, mais du flétan de la Gaspésie, des mactres de Stimpson, des pétoncles de la Côte-Nord… Côté carné, on goûtera l’agneau du Véritable agneau de Charlevoix, le canard de la Ferme Ambrosia, les viandes bio des… Viandes bio! et tutti quanti.
« On a toujours des options végé et véganes. En 2024, ce n’est pas normal de ne pas offrir ça! », lance Amélie. Les maraîchers charlevoisiens sont alors de fidèles alliés.
L’auberge compte neuf chambres, mais pour Amélie, le resto est « le cœur de l’entreprise ».
« On voit ça davantage comme un resto où les gens peuvent dormir qu’une auberge où tu peux manger », résume-t-elle avec un sourire. Les chambres n’en sont pas moins mignonnes et l’accueil, chaleureux.
Ponctuellement, La Marmite propose des événements spéciaux : brunchs de Pâques, de la Saint-Valentin ou de la fête des Mères, Jour de l’an, mini marché spontané… « On aime faire de l’événementiel, l’auberge s’y prête vraiment bien! »
Encore là, un petit détour du côté des réseaux sociaux vous tiendra au jus.
Les Charlevoisiens des deux solitudes (est et ouest) ont adopté La Marmite pour son ambiance décontractée, sa table raffinée, mais abordable, sa cave où dominent les vins biologiques, biodynamiques et nature, et le service à l’avenant.
« On aime accueillir les touristes, bien sûr, mais d’avoir une clientèle locale nous fait vraiment plaisir! », conclut Amélie Bergeron.
Et quand les Charlevoisiens aiment, ils ont de bonnes raisons de le faire.
Alors, on s’invite?
La recette
Chaudrée du Saint-Laurent
Ingrédients
½ tasse de crème 35%
1 cuillère à thé de fécule de maïs
1 broccolini
1 oignon blanc
1 gousse ail
1 conserve de mactres de Stimpson
6 épaisses tranches de lardons
3 pommes de terre de grosseur moyenne
1 céleri-rave de grosseur moyenne
½ tasse de vin blanc
½ tasse de bouillon de volaille du commerce ou fait maison
2 oignons verts
2 filets de flétan de l’Atlantique (ou poisson blanc au choix) frais
3 feuilles de laurier
Sel poivre au goût
Préparation
Émincer l’oignon blanc ainsi que la gousse d’ail en brunoise
Couper les lardons en petits cubes de 1cm x 1cm
Couper les pommes de terre et le céleri-rave en petits cubes de 1cm x 1cm
Dans un poêlon, saisir les lardons avec les oignons jusqu’à ce que les oignons soient translucides et les lardons dorés
Déglacer avec le bouillon de volaille et ajouter l’ail
Incorporez entièrement la boîte de conserve de mactres de Stimpson et les filets de poisson
Dans un chaudron d’eau bouillante salée, blanchir les cubes de pommes de terre et de céleri-rave jusqu’à mi-cuisson, ajouter les broccolinis jusqu’à ce qu’ils soient croquants
Ajouter les pommes de terre, le céleri-rave et les broccolinis à votre poêlon initial, ajouter la crème et la cuillère à thé de fécule de maïs et épaissir le bouillon environ 2 minutes
Déguster!
Horizon
Horizon, des contenus marketing présentés par et pour nos annonceurs.